[ESSAI AUTO] Hyundai Tucson : gourmand, va !

SUV star de Hyundai, le Tucson séduit par ses lignes imposantes et masculines. Mais son ramage est-il aussi beau que son plumage ?

Un road trip de Lyon à Nantes au volant du Hyundai Tucson T-GDi de 177 chevaux

Quoi de mieux qu’un long parcours routier pour essayer une voiture ? C’est dans cette optique que j’ai pris le volant du Hyundai Tucson pour un trajet de Lyon à Nantes (et même Pornic). Au programme : de la conduite sur autoroute, quelques accélérations gourmandes et même… du karaoké et des passages à la pompe !

Joli début de carrière pour le SUV Hyundai

C’est en 2015 que Hyundai avait dévoilé le nouveau Tucson. Un modèle qui avait la lourde tâche de succéder au ix35, qui a connu une jolie carrière et contribué à (re)mettre Hyundai sur le devant de la scène en Europe. Avec plus de 13 000 exemplaires écoulés en 2016, le modèle fait partie des SUV les plus vendus en France.

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Sur un segment ultra-embouteillé, le Tucson fait bien mieux que ses rivaux asiatiques que sont le Toyota RAV-4 et surtout le Kia Sportage. Et s’il reste loin des stars du marché que sont chez nous les Renault Kadjar et Peugeot 3008 (plus de 38 000 ventes chacun en 2016) ou même le Nissan Qashqai (environ 25 000 unités vendues), le SUV Hyundai plaît beaucoup.

Dehors comme dedans, le Tucson est classique mais efficace

Parmi les arguments qui plaident en faveur du Tucson, il y a d’abord son design. Massif, masculin, élancé, il bénéficie de lignes très agréables. A la fois élégant et racé, avec ses 4m48 de long, le véhicule affiche aussi une large calandre et des optiques étirées qui lui donnent un visage bien sympathique. Nettement moins original que son nouveau petit frère, le Kona, le Tucson est aussi classique qu’efficace.

Cela se vérifie à l’intérieur. Le modèle est globalement bien équipé : climatisation bizone, sièges chauffants et ventilés, volant chauffant, port USB, toit ouvrant panoramique… Ajoutons à cela de nombreux rangements et un écran couleur central fonctionnel. On aurait aimé voir l’auto dotée de plastiques de meilleure qualité, mais dans l’ensemble, pas grand-chose à redire, le Tucson fait le job.

Les technologies embarquées sont aussi au rendez-vous, du détecteur d’angle mort à la caméra de recul en passant par le régulateur-limiteur de vitesse ou encore le système d’alerte de franchissement de ligne. Notre modèle d’essai accueillait aussi un système d’assistance au parking, mais celui-ci ne m’a pas pleinement convaincu : je préfère manier moi-même le volant pour faire un créneau ou me garer en bataille !

Enfin, le volume du coffre est largement dans la moyenne, avec un minimum de 488 litres et jusqu’à 1503 litres, une fois les sièges rabattus.

Confortable, mais pas très joueur. Pas très joueur, mais confortable

Pour cet essai, c’est une version essence 1,6 T-GDi de 177 chevaux qui nous a permis d’aller de Lyon à Nantes. Un modèle pas particulièrement véloce… sauf lorsque l’on active le mode Sport. Il faut dire qu’avec au moins 1,5 tonne sur la balance, le Hyundai Tucson ne fait pas partie des poids plume du segment.

Difficile, donc, de faire parler les chevaux, d’autant que la consommation en carburant vous rappelle vite à l’ordre : 8,8l/100km en conduite « normale », près de 10 litres en cas d’accélérations franches.

Au final, le Hyundai Tucson remplit son cahier des charges. Spacieux et (très) confortable, il est taillé pour les longs parcours. Et s’il n’égale pas un Jeep Compass, il peut aussi sortir (un peu) des sentiers battus. Voici donc un vrai SUV, pratique et agréable à conduire, mais qui aurait peut-être mérité un peu plus de pêche et de fantaisie.

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Proposé à partir de 22 950 euros, et à 37 400 euros pour notre d’essai 1.6 T-GDi 177 DCT-7 Executive,  le Tucson ne sort pas complètement du lot. Mais il dispose de suffisamment d’arguments pour que vous vous laissiez séduire.