5 conseils pour choisir son vélo électrique

De plus en plus tendance, le vélo électrique est aussi de plus en plus polyvalent. Et du coup, le choix devient de plus en plus compliqué...
6 octobre 2016 - #velo

Guide pratique pour ne pas perdre les pédales en choisissant son vélo électrique

Les amateurs de deux-roues électriques ont l'embarras du choix en cette rentrée avec la diversité de modèles et de marques. Mais avant de choisir son vélo, voici quelques éclairages pratiques pour pouvoir s'y retrouver.

1. Le vélo en lui-même

Première règle essentielle avant de choisir son modèle : connaître l'usage de ce dernier. Pour plus de confort, dans le cadre d'une utilisation en ville, privilégier un vélo électrique avec une position droite, grâce à un guidon très haut et rapproché. Ce qui permettra de voir loin devant, tout en gardant les bras relâchés.

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Ces dernières années sont apparus des modèles plus polyvalents, basés sur une géométrie VTC. Une position plus penchée pour associer plaisir et praticité lors des déplacements pendulaires. Ces deux catégories de vélos incluent généralement des accessoires pratiques, comme le porte-bagage ou l'antivol intégré. Idéal pour les routiers quotidiens.

Désormais, les marques proposent des modèles qui s'adaptent à tous les usages et à tous les loisirs. Plus légers et dépourvus d'accessoires, des pneus fins aux VTT, ceux-ci raviront les amateurs de sport et de sensations fortes.

2. La batterie

Autre point central dans le choix de votre vélo électrique, la batterie. Rechargeable en quelques heures sur une prise de courant classique, elle pèse en moyenne 3kg et est parfois amovible, un détail qui facilite le transport de votre machine.

Il en existe trois types. Les batteries au plomb sont bon marché, mais lourdes et sensibles aux variations climatiques. Celles au nickel cadmium, plus légères, pâtissent d'un effet mémoire important : les performances peuvent être affectées si elles ne sont pas complètement déchargées avant la recharge. Enfin, les batteries au lithium apparaissent comme les plus optimales, mais aussi les plus chères.

Pour chaque type, il existe différents modèles, plus ou moins puissants et offrant plus ou moins d'autonomie. Une batterie 36 volts/400 ampères heures permet actuellement une assistance électrique suffisante pendant plusieurs heures.

3. Le moteur

La localisation de la pièce maîtresse du dispositif, le moteur, est également primordiale. Avant les années 2010, il était situé la plupart du temps dans les roues, car plus simple à installer et moins coûteux. Le ressenti est comparable à celui d'une poussée dans le dos : la différence de puissance entre deux coups de pédales est assez peu perceptible. Le choix de la roue a peu d'importance, surtout si vous circulez en ville. Un manque d'adhérence est en revanche constaté sur terrains instables lorsque le moteur est situé dans la roue avant.

Les sensations observées sur un vélo avec moteur pédalier sont plus semblables à celles rencontrées sur une bicyclette classique. Le dispositif est complété sur certains modèles récents par un système de capteurs, qui mesurent vitesse, pression et rotation et permettent une adaptation parfaite du moteur au cycliste.

À noter qu'en France, la législation limite la puissance du moteur à 250 watts et l'assistance au-delà des 25km/h.

4. L'assistance

Pour cette dernière, le cycliste a le choix entre deux catégories. Les vélos à assistance "tout ou rien" prennent en compte un seul facteur : la présence ou l'absence de pédalage. En résulte une aide constante, ajustable à partir de la console de commande. Fixe ou amovible, à LEDs ou digitale, celle-ci permet au cycliste d'adapter l'aide du moteur électrique selon ses besoins et ses envies.

A côté de ça, on retrouve un dispositif perfectionné sur les modèles plus haut de gamme de cycles à assistance "proportionnelle". Celle-ci est déterminée par plusieurs capteurs, qui évaluent la pression exercée sur les pédales et donc le niveau de difficulté dans lequel se trouve l'utilisateur. Elle permet donc une meilleure réactivité du moteur et une consommation plus faible en énergie.

5. Le changement de vitesse

Autre domaine dans lequel le cycliste attend de la rapidité et de l'adaptabilité : celui de la transmission. Élément essentiel, le passage de vitesses sur un vélo électrique peut se faire par dérailleur pour une conduite sportive sans perte de rendement.

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À l'inverse, sur des modèles plus adaptés à la ville, ce changement est intégré et s'effectue par engrenages. Ce qui offre la possibilité de passer les vitesses sans pédaler. Une solution pratique qui évite tout déraillement et protège la chaîne. Couplé à un moteur pédalier, ce système nécessite même de la part de l'utilisateur l'arrêt du pédalage, ce qui peut en perturber plus d'un.

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