Quand l’impression 3D joue à Terminator

La société carbon3D semble s'être inspirée du film Terminator 2 pour développer une nouvelle technique d'impression 3D baptisée CLIP. Explications.

Une technique 100 fois plus rapide que l’impression 3D classique

La start-up américaine carbon3D prétend révolutionner l'impression 3D avec son prototype à base de résine, de lumière et d'oxygène permettant d'imprimer des objets jusqu'à 100 fois plus rapidement qu'une machine classique. Présentée à la conférence TED de Vancouver, cette solution devrait être commercialisée d'ici à un an.

Quelques minutes suffisent

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Cette technologie, baptisée CLIP (pour "continuous liquid interface production") ne nécessite que quelques minutes pour imprimer des objets de plusieurs centimètres, plus fins et solides que ce que proposent les imprimantes actuellement sur le marché. Il peut même créer des élastomères extrêmement souples, le tout environ 25 fois plus rapidement qu'une impression Polyjet 3D et 100 fois plus vite qu'en stéréolithographie.
Le phénomène de polymérisation fonctionne en projetant des rayons UV dans un réservoir de résine à travers une fenêtre perméable à l'oxygène.

La référence à Terminator

Cette technique est illustrée à travers une vidéo mise en ligne par carbon3D, laquelle n'est pas sans rappeler T-1000 dans "Terminator 2". Ce personnage, constitué d'un alliage dont les propriétés lui permettent de se liquéfier et de se reformer rapidement, a d'ailleurs largement inspiré cette invention selon le PDG de carbon3D Joseph DeSimone.

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La technologie 3D n'en est pour le moment qu'à ses balbutiements. Les machines disponibles dans le commerce ne permettent pour l'instant d'imprimer des objets que très lentement, avec un niveau de précision parfois approximatif, d'où l'intérêt de voir émerger des solutions alternatives comme celle-ci.