Nous connaissons tous quelques réfractaires aux réseaux sociaux, et ce pour différentes raisons. Pourtant, nos amis et nos collègues inconnus au bataillon des cyber-identités intriguent les autorités, les journaux et les universitaires : pour certains, se tenir loin de Facebook, Twitter ou autres réseaux sociaux pourrait être un dénominateur commun aux personnes socialement dangereuses…
Portraits robots en négatif
Le Taggesspiegel, célèbre journal allemand, a jeté une pierre dans l'eau trouble des recoupements à ce sujet : James Holmes, le tueur d'Aurora, ou encore le norvégien Anders Behring Breivik, meurtrier d'Oslo, auraient pour point commun de ne pas avoir créé de compte Facebook.
C'était également le cas de Mohammed Merah, pendant toulousain de ces forcenés. Le journal comme des psychologues expliquent cette similitude par l'absence de liens relationnels ou d'empathie que peuvent représenter les tueurs. Mais faut-il pour autant se méfier des connaissances absentes des réseaux sociaux ?
Le meilleur des cybermondes ?
Toutes les personnes non-inscrites sur Facebook ne représentent pas forcément un caractère asocial ou dangereux. Cependant, les entreprises surveillent de plus en plus les raisons de l'absence de leurs employés ou candidats de ces réseaux.
En effet, selon l'université de Lausanne, délaisser ces supports sociaux peut parfois être symptôme de dépression, en sus de la difficulté à établir ou entretenir des rapports cordiaux avec d'autres personnes.
Ainsi, les rebelles de Facebook risquent d'être amenés à argumenter lors d'entretiens d'embauche sur leurs motivations. Un comble quand on sait que les réseaux sociaux sont également accusés de faire baisser la productivité des entreprises… Difficile dans ces conditions de naviguer entre les étiquettes de sociopathe ou de fainéant !