Et si demain on piratait votre cerveau ?

On parle fréquemment de fraudes via internet ou de piratages de cartes bancaires, mais le cerveau passe-t-il entre les mailles du filet ? Pourra-t-on un jour lire dans vos pensées les plus secrètes ?

Lire dans les pensées, c’est (presque) possible

Pirater le cerveau. Lire dans les pensées. Toutes ces affirmations semblent des sujets de science-fiction dignes des plus grands maîtres d’anticipation, et pourtant !

Une découverte révolutionnaire

Alors que les beaux jours (re)pointent le bout de leur nez, l'envie de prendre la clé des champs se fait clairement sentir. Balade en vélo, rando dans la nature, pique-nique au bord de l'eau, télétra...Lire la suite

Les scientifiques ont fait une découverte bouleversante lors d’un briefing sur la sécurité informatique Usenix. Ils ont pu mesurer les fluctuations électriques du cerveau grâce à un casque EEG de type Emotiv avec apposition d’électrodes. Il faut rappeler que ce casque à but neurologique est utilisé dans le milieu médical et évalue les dysfonctionnements cérébraux des patients. Il n’est donc aucunement destiné à ce genre d’expérience innovante.

Concrètement, on présente successivement des photos ou des objets à la « personne en test » et les ondes P300 se manifestent sensiblement dès que la personne reconnaît un élément familier.

Quels sont les résultats ?

Ivan Martinovic, chercheur éminent de l’université d’Oxford, a conçu un programme dont l’objectif est de récupérer les données enfouies au fond du cerveau, par exemple le code personnel d’une carte bancaire. Le test effectué sur vingt-huit personnes, consentantes, bien entendu, a démontré que la visualisation mentale du code secret est transmise avec un taux de réussite allant de 15 % à 40 %, par rapport à une méthode aléatoire.

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Mais un bémol reste à souligner ! Ces techniques expérimentales pourraient être utilisées à mauvais escient pour pirater des informations via des logiciels espions comme des jeux vidéo, des enquêtes, des sondages… Heureusement pour certains ou malheureusement pour d’autres, l’expérience n’en est qu’à son balbutiement. Les chercheurs continuent à creuser les méandres du cerveau qui reste encore une vaste zone à découvrir.