Faire face au deuil : Comment soutenir vos proches et vous-même dans cette épreuve

29 août 2023 - #famille

Le deuil est une étape qui fait partie de la vie. Comment y faire face ? Comment la vivre au mieux ? Comment aider un enfant à la comprendre ?

Comment te dire adieu ?…

Le deuil est une étape qui, malheureusement, fait partie de la vie. Grands-parents, parents, amis ou même enfants, la mort est une véritable épreuve, la surmonter est difficile, voire inconcevable. Pourtant, nous y serons tous un jour confrontés, alors comment y faire face ? Comment la vivre au mieux ? Comment aider un enfant à la comprendre ?

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Pas à pas vers l’acceptation

On dit généralement qu’un deuil se fait par étape. La première, l’anesthésie, plonge dans un état neurasthénique où l’on perd le contact avec la réalité. C’est le passage du « je ne peux pas y croire ». Puis l’on commence à chercher des affaires personnelles, des photos et des signes indirects de l’être aimé : c’est la phase de recherche, où l’on a l’impression qu’il n’est pas encore vraiment parti.

Les 5 étapes du deuil

  • la phase de déni, où l’on essaie de se convaincre que la mort n’a pas vraiment eu lieu ;
  • la phase de colère, qui se caractérise par un sentiment d’injustice et de révolte contre le destin ;
  • la phase de marchandage, au cours de laquelle nous cherchons à conclure des accords avec Dieu ou l’univers afin de changer les choses. ;
  • la phase de dépression, où nous nous résignons à la situation et ressentons une grande tristesse
  • la phase d’acceptation, où l’on fait enfin la paix avec ce qui s’est passé.

Ces étapes ne sont pas nécessairement vécues dans cet ordre et certaines peuvent même être sautées. Mais elles ont toutes un point commun : elles permettent d’accepter progressivement le décès.

Partager sa souffrance

Ensuite, une profonde tristesse s’installe : c’est la phase de dépression réactionnelle. La souffrance est forte, intense, et les émotions vives. Cette étape peut même devenir pathologique si elle perdure. Enfin, la phase de restructuration permet l’acceptation du deuil.

Durant ces phases, il est primordial de ne pas s’emmurer dans le silence et l’abnégation. La principale chose à faire est de communiquer avec ses amis, sa famille, de partager sa souffrance, de l’exprimer et de la vivre. Personne ne vous en voudra d’être triste, déprimé ou abattu.

« Il est monté au ciel »

Le vécu du deuil pour un enfant est différent du nôtre. De 0 à 3 ans, il ne réalise pas ce qu’est la mort mais il ressent nos émotions et notre tristesse, comme une véritable « éponge ». Puis, à partir de 4 ans, il prend conscience de la mort mais ne peut encore exprimer sa propre souffrance, qui pourra arriver des années plus tard. Et entre 7 et 10 ans, il réalise le caractère irréversible de la mort.

Rester à l’écoute

Votre rôle de parent ? Savoir l’entourer, être à l’écoute, ne pas l‘exclure de la cérémonie de deuil (mais ne pas lui imposer non plus), lui parler simplement mais honnêtement, et surtout, le rassurer. C’est aussi important de dire qu’il n y aura pas de retour possible, il ne faut pas que l’enfant soit dans l’attente.

« La mort, c’est comme dormir »

Vous pouvez aussi rassurer votre enfant en lui disant que la mort, c’est comme dormir, que c’est un peu comme partir pour un long voyage sans savoir quand on reviendra. Expliquez-lui que nous devons tous mourir un jour et que c’est naturel. Vous pouvez également parler du fait qu’après la mort, nos proches sont au ciel et qu’ils veillent sur nous.

Il est également important de se rappeler que chaque enfant réagit différemment. Certains voudront en parler tout le temps, d’autres nieront complètement la mort, tandis que d’autres pourront régresser (faire pipi au lit, par exemple). Chacun doit être respecté dans sa façon de faire son deuil. »

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Pour surmonter la mort d’un être cher, il est important de communiquer avec vos amis et votre famille, de partager votre souffrance, de l’exprimer et de la vivre. Personne ne vous reprochera d’être triste, déprimé ou abattu. Il est également important de dire qu’il n’y aura pas de retour, l’enfant ne doit pas être dans l’expectative…

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