Casting hétéroclite et jeux de proportions chez l’homme Lanvin
Formes amples et références aux années 1970 ont marqué le défilé Lanvin au dernier jour de la semaine de la mode masculine à Paris.
Blouson en serpent sur veste de costume
Dans le décor de l’Ecole des Beaux-Arts à Paris, Lanvin a proposé des pantalons larges à taille haute, des pulls à torsades rentrés sous la ceinture, des vestes de costumes croisés.
Les chemises s’accompagnent de sous-pulls. Les pièces se superposent : un blouson en serpent se porte sur une veste de costume Prince de Galles. Un pardessus recouvre une longue veste en cuir, qui elle-même s’additionne à trois couches de vêtements.
Le gris comme couleur dominante
Les formes sont amples, la palette dominée par le gris. Les dernières silhouettes, noires, sont accessoirisées par des épingles, une allure sombre contrastant singulièrement avec la chanson « Happy House » qui les accompagne.
« Le métal (des épingles) était important, ce côté dur. Nous vivons dans une époque difficile, ça oblige le designer à se poser des questions sur son travail », a commenté le directeur artistique pour la ligne masculine de Lanvin, Lucas Ossendrijver. « Quand on regarde à Paris, il y a tellement de militaires en ce moment, ça a un côté surréaliste », ajoute-t-il en référence aux mesures de sécurité renforcées dans la capitale française après des attentats début janvier.