Drones : pourquoi le nouvel album de Muse est-il si sombre ?

Septième album de Muse, Drones délaisse les sonorités pop et électro et passe du côté obscur du rock. Et surtout, c'est un excellent album !

Retour aux sources heavy pour le groupe Muse

La voix puissante de Bellamy fait merveille

Presque trois après leur dernier album, le groupe Muse revient en force avec un album complètement différent qui plaira sans nul doute aux fans de la première heure. Délaissant les effets de pop électronique qui avaient permis au groupe de se produire dans les plus grands stades ces dernières années, les trois comparses de Muse, Matthew Bellamy, Dominic Howard et Christopher Wolstenholme, ont choisi de revenir à un rock plus sombre en n'utilisant que la guitare, la basse et la batterie.

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Le retour à un son simple et pur fait écho au concept de paranoïa face à la technologie développé dans les textes de l'album tandis que l'univers psychotique dans lequel se situe l'album justifie un son plus heavy que sur les derniers albums, laissant la part belle à la voix puissante de Bellamy.

Drones, le nouvel album de Muse

Des thèmes chers aux membres du groupe

La théorie du complot, la révolte, les dérives de l'ère moderne et technologique, la troisième guerre mondiale et l'écologie sont quelques-uns des thèmes qui jalonnent l'opéra-rock d'anticipation que raconte Drones.

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L'histoire est la suivante : un soldat se laisse endoctriner jusqu'à ne plus éprouver aucune empathie. Il réalise alors qu'il est devenu une machine à tuer et tente de se rebeller. On ne trouve que deux chansons d'amour sur tout l'album ce qui accentue son côté anxiogène. Les chansons sont connectées entre elles et se complètent : on ne peut véritablement apprécier l'album qu'en l'écoutant dans sa globalité. Et comme d'habitude, différents formats de morceaux sont utilisés allant de 55 secondes à 10 minutes !