La nouvelle bombe de Maranello
La Lamborghini Gallardo LP 560-4 et l'Audi R8 ont fait mal à Ferrari, la domination sur ce secteur n’appartenait plus au géant italien ! La réponse du groupe au cheval cabré ? La Ferrari 458 Italia. Plus légère, plus puissante et en accord avec son temps, la 458 représente toute la fierté de son pays. La firme de Maranello déclare vouloir « rompre avec la gamme précédente. » Et bien, la rupture est largement consommée !
Sous le capot, l’objet du désir
Présentée au Salon de l’automobile de Francfort 2009, la première petite révolution de la 458 n’est pas des moindres : le bloc de 4 499 cm3 caché sous son capot est le premier V8 à injection directe Ferrari monté en position centrale arrière. Et la « berlinette » ne compte pas moins de 570 chevaux à 9 000 tours/min. Passer de 0 à 100 km/h en 3,4 secondes pour une vitesse de pointe à 325 km/h… frissons garantis !
La Bella Macchina
Côté esthétique, le designer de la maison, Pininfarina, opte pour des courbes, des lignes épurées et une allure toujours aussi sauvage. Résultat : une Ferrari aux phares acérés ornés d’une rangée de diodes, un cheval cabré simplement apposé au milieu du bouclier avant, déshabillant la calandre pour plus de pureté. Un profil ramassé et une triple sortie d'échappement évoquant la mythique F40 complètent le tout. Dans l’ensemble, les lignes fuient vers le bas pour plus de féminité et les jantes sont ultra-légères.
La 458 Italia a tout d'une vraie tigresse ! Intimidé ? Pas de soucis ! Le fauve peut aussi faire preuve de délicatesse. Sur l’accélération, la douceur est de mise, y compris l’acoustique, et la nouvelle direction de la Ferrari permet d’enchainer les courbes sans forcer.
Enfin, la stabilité est optimale : malgré la poussée qui la caractérise, elle ne dévie pas d’un poil de sa trajectoire grâce aux efforts conjugués de sa boîte de vitesse à double embrayage et des systèmes électroniques d’antipatinage et de contrôle de traction.
Un geste vert
La Ferrari 458 utilise des matériaux tels que le carbone et le magnésium. Une version hybride pourrait également voir le jour à l'avenir. Sa consommation mixte annoncée à 13,7 l/100 km n'augmente pas et les émissions de CO2 diminuent même de 345 à 320 g/km. Pas encore une voiture verte, mais un « effort » à souligner !