Attention, film choc ! De nombreux journalistes étaient ressortis sous le choc de la projection du film « Un prophète », lors du dernier Festival de Cannes. Univers sombre, mise en scène limpide, casting irréprochable, le long métrage de Jacques Audiard faisait partie des favoris à la Palme d’or. Las, le film a dû « se contenter » du Grand Prix. Une distinction qui est bien plus qu’un simple lot de consolation et qui s’impose comme un gage de qualité alors que « Un prophète » sort sur les écrans ce 26 août 2009.
Une plongée dans l’univers carcéral
Loin de l’univers de « Prison Break » et Michael Scofield, « Un prophète » est une plongée sans fard dans l’univers carcéral et suit l’ascension d’un jeune caïd interprété par Tahar Rahim. Le comédien, découvert dans la série « la Commune », sur Canal +, a lui aussi suscité l’admiration des critiques. Dans « Un prophète », Tahar Rahilm incarne donc Malik El Djebena, un analphabète qui se retrouve en prison pour six ans. Au fil du temps et des manipulations, le jeune homme parviendra à devenir une personne crainte et respectée au sein même de la prison.
De battre son coeur a recommencé
« Un prophète » est donc bien loin de la comédie populaire française ou du film à l’eau de rose. Ceci dit, quand on sait que le dernier film de Jacques Audiard n’était autre que « De battre mon cœur s’est arrêté » – couronné par 8 Césars en 2006 – cela n’a pas grand-chose de surprenant. Le réalisateur n’est pas le seul point commun entre ces deux films. Le casting de « Un prophète » bénéficie en effet aussi de la présence de Niels Arestrup… précisément récompensé aux Césars pour sa récompense dans « De battre mon cœur s’est arrêté ». De là à faire du film « Un prophète » le favori de la cérémonie des Césars 2010, il n’y a qu’un – tout petit – pas.
Sortie le 26 août 2009