Hommes et malbouffe : les effets nocifs sur la santé

©Peter Dawn/ Unsplash

Des recherches menées sur des souris nourries exclusivement d’aliments très gras et sucrés ont montré que les mâles étaient plus susceptibles de développer des inflammations cérébrales et des maladies cardiaques que les femelles.

Des différences remarquables entre les sexes

Les recherches menées par le Dr Clegg du Cedars-Sinai Diabetes and Obesity Research Institute de Los Angeles et son équipe ont mis en lumière des différences remarquables entre les sexes en ce qui concerne la réponse physique aux régimes riches en graisses. Elle a souligné : « Pour la première fois, nous avons identifié des différences remarquables entre les sexes quant à la réponse physique aux régimes riches en graisses. Le cerveau des souris mâles s’est enflammé et leur cœur a subi des lésions. Cependant, les souris femelles n’ont montré aucune inflammation cérébrale ni de lésions cardiaques, malgré cette alimentation. »

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Bien que le Dr Clegg n’ait pas pu expliquer de manière définitive ce qui protégeait les femelles des effets néfastes d’une telle alimentation, elle a établi un lien avec un aspect chimique. Cette découverte souligne l’importance de poursuivre la recherche pour mieux comprendre ces différences de réaction entre les sexes face à la malbouffe, et ainsi contribuer à promouvoir des choix alimentaires plus sains et adaptés à chacun.

Adapter les régimes en fonction du sexe

Cette recherche a mis en évidence l’impact des différences de réaction entre les sexes face aux nutriments. Comme l’a souligné Richard Bergman, directeur du Diabetes and Obesity Research Institute : « Ces résultats montrent comment le cerveau et le corps des mâles et des femelles répondent différemment aux nutriments. » Il ajoute que cette étude suggère la possibilité de revoir la gestion de l’obésité en adaptant les régimes alimentaires et les traitements médicaux en fonction du genre des patients.

La compréhension des réponses spécifiques de chaque sexe aux régimes riches en graisses et aux aliments malsains peut avoir des implications majeures pour la gestion de l’obésité et des maladies liées à l’alimentation. Cette avancée scientifique ouvre la voie à une approche plus personnalisée de la nutrition et de la santé, mettant en évidence la nécessité de tenir compte des différences entre les sexes dans les recommandations et les traitements.

Les cerveaux des hommes pourraient être manipulés

Si ces résultats obtenus chez les souris s’appliquaient aux êtres humains, les hommes ne devraient pas perdre tout espoir, car l’étape suivante des recherches menées par l’équipe a révélé une note d’optimisme. Les chercheurs ont remarqué que, même chez les cerveaux masculins, il était possible de manipuler certains mécanismes pour développer des caractéristiques protectrices similaires à celles des femelles.

Cela suggère qu’il existe des moyens potentiels de favoriser la protection du cerveau et du cœur masculins contre les effets néfastes d’une alimentation malsaine. Cette découverte ouvre la voie à des études plus approfondies visant à comprendre comment ces mécanismes peuvent être exploités pour améliorer la santé des hommes en matière de nutrition et de prévention des maladies liées à l’alimentation.

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Cette étude a été relayée par la revue Cell Reports.