Circuit de vitesse, offroad et rallycross : bienvenue au Ford Adrenaline Day
Ford Adrenaline Day. Voilà un événement qui porte bien son nom ! Pendant toute une journée, j'ai pu vérifier à quel point la gamme de voitures Ford pouvait être variée. Il y a quelques mois, j'avais déjà pu prendre le volant de la petite Ford Ka+ ainsi que du monospace S-Max Vignale. Deux styles, deux ambiances. Cette fois, ce sont les SUV Kuga et Edge, le pick-up Ranger, la sportive Fiesta ST200 et les encore plus sportives Focus RS et Mustang GT qui m'attendaient. Sans oublier une voiture mythique ou presque : la Mustang Shelby GT350R.
Qui dit adrénaline dit forcément conduite fun et sportive. Sur le circuit de l'Ouest parisien, à Dreux, cela prend la forme d'une piste de offroad, d'une autre de rallycross (mi-bitume, mi-gravier) et d'un circuit de vitesse. Attachez votre ceinture, ça va secouer !
Le Ford Ranger, un véhicule vraiment tout-terrain
Pour commencer cette journée pas comme les autres, nous avons pris la direction de la piste offroad. Au programme, un parcours de franchissement, certes pas très compliqué, mais très amusant à boucler : des pentes plus ou moins raides, de la terre, des dévers et un croisement de ponts. Pas de quoi faire frémir le Ford Ranger Wildtrak, ses 200 chevaux, ses 4 roues motrices et sa belle robe orange : le pick-up XXL du constructeur américain passe partout, sans effort. On apprécie au passage le système d'aide à la descente, qui lui permet de s'adapter tout seul au terrain et de réguler sa vitesse automatiquement.
Pour les SUV Edge et Kuga ST-Line, en revanche, un tel parcours aurait pu paraître insurmontable. Mais que nenni ! Les deux véhicules ont eu un peu plus de peine, mais sont venus à bout du tracé sans encombre. Reconnaissons tout de même que ces modèles sont plus à l'aise en milieu urbain qu'hors des sentiers battus.
En mode rallycross avec la Ford Fiesta ST200
Cette précision étant faite, il est temps de se diriger vers la piste de rallycross. Des graviers et de l'asphalte à l'adhérence réduite, pour un circuit homologué par la FFSA. Et pour m'éclater dessus, c'est la Ford Fiesta ST200 et ses 200 chevaux qui m'attend !
Chaussée de pneus spéciaux, la petite bombe tient parfaitement la route. Presque trop ! La "faute" à un châssis exemplaire. Cela ne suffit évidemment pas à bouder mon plaisir : la Fiesta a de l'énergie à revendre et permet d'enchaîner les courbes à pleine vitesse (ou presque) et de défier les lois de l'adhérence.
La Ford Focus RS, toujours aussi fun à conduire !
Après cette mise en bouche gourmande, et après la pause déjeuner, j'enfile mon casque pour me lancer sur le circuit de vitesse. 100 % bitume ! Là, c'est la Ford Focus RS qui m'ouvre ses portes. Un bolide que je connais déjà et que j'apprécie tout particulièrement.
Avec son moteur de 350 chevaux, la bête se laisse facilement dompter, même s'il me faut un peu de temps pour retrouver les réflexes de la conduite sur circuit… et l'utilisation d'une boîte mécanique dans ces conditions. La Focus RS est née en 2015, mais reste toujours aussi agréable à piloter. On aisément comprend pourquoi elle se vend comme des petits pains.
La cerise sur le gâteau : la Mustang Shelby GT350R
Avant "l'apothéose", j'ai encore le bonheur de faire un tour de circuit au volant de la Mustang Fastback GT. Une voiture mythique qui me fait rêver depuis des années. A son bord, j'ai l'air d'un gosse qui s'amuse avec un jouet tout neuf. Plus joueuse que la Focus RS, la Mustang fait galoper ses 421 chevaux au doux son de son V8 5.0. Du bonheur !
C'est alors que l'on m'invite à monter à bord de la Mustang Shelby GT350R. Ses caractéristiques ? Un moteur suralimenté 5,2l de 526 chevaux, un poids allégé et une carrosserie d'un jaune éclatant. Une voiture d'exception, malheureusement réservée au marché nord-américain. Un seul exemplaire est présent en Europe et j'ai la chance d'y prendre place.
Petit bémol : je ne m'installerai que dans le siège passager (Ford ne veut pas abîmer son bijou, ça peut se comprendre). Mais le point positif, c'est que le pilote du jour se nomme Frédéric Gabillon, qui est "juste" vice-champion d'Europe 2016 de Nascar. Un mec qui sait aller vite, quoi. Cela se vérifie immédiatement sur le (court) circuit de Dreux. Les virages s'enchaînent à toute allure et les 180km/h sont atteints sans peine au bout de la (courte) ligne droite. Les freins chauffent, le moteur rugit : la Shelby est dans son élément… et moi aussi ! Comment ne pas avoir le sourire dans un tel moment ? Les camarades qui me succèdent à bord du bolide jaune en ressortent avec le même visage ébahi. Ces réactions valent 1000 mots.
A la fin de la journée, on peut donc dire que Ford a largement réussi son pari. Celui de démontrer qu'il était un constructeur complet et atypique, "pas comme les autres" dixit Fabrice Devanlay, directeur de la communication de la marque en France. Alors, on remet ça l'année prochaine, les gars ?