[ESSAI AUTO] Hyundai Kona : aussi agréable à conduire qu’à regarder

Avec son design aussi étonnant que réussi, le Hyundai Kona apporte un joli vent de fraîcheur sur le marché embouteillé des SUV compacts.

Le petit SUV Hyundai confirme tout le bien que l’on pensait de lui

Lors de sa présentation, le Hyundai Kona m’avait tapé dans l’oeil par son design atypique. On aime ou pas, mais au moins, ce SUV compact a le mérite de se distinguer de ses concurrents. Mais au-delà de ce style, ce sont les performances de conduite du Kona qu’il me tardait de tester. Alors, essai transformé ?

Le beau d’octobre à la Belle de Mai

C’est du côté de Marseille que le rendez-vous était fixé pour l’essai du nouveau Hyundai. D’abord du côté de la friche de la Belle de Mai, pour un premier contact statique. A côté de ses grands frères Santa Fe et Tucson, le Kona n’a pas à rougir, bien au contraire.

Dans un monde automobile en constante évolution, l'annonce de la renaissance de la Renault 5, non seulement rappelle un héritage riche mais marque également une étape décisive vers l'avenir de la mob...Lire la suite

Plus compact, il n’en est pas moins racé, bien au contraire. Sans doute le doit-il à sa carrosserie bi-ton personnalisable, une première pour le constructeur. Après avoir fait plus longuement le tour du véhicule, je reste toujours sous le charme. Le design du Kona a été pensé comme « une armure de protection ». D’où des passages de roues proéminents qui peuvent sembler disgracieux au premier abord, mais qui s’intègrent finalement bien à l’ensemble, notamment en englobant les blocs optiques. La signature lumineuse à double étage donne aussi une bouille sympathique au SUV, quitte à surcharger un peu la face avant… où la nouvelle calandre hexagonale en nid d’abeille dérivée de celle de l’i30 en impose carrément.

S’il est l’un des plus courts du segment (seulement 4m17 de long !), le Kona paraît aussi affûté que puissant. Il faut dire que c’est aussi l’un des plus larges du marché (1m80). Comme annoncé, le « grand petit Hyundai » ne manque pas de caractère au premier coup d’oeil. Il est donc temps de monter à bord pour confirmer ces bonnes impressions.

Bienvenue à bord !

La couleur de la carrosserie s’invite également à l’intérieur de la voiture. Notamment pour la version rouge, avec divers inserts décoratifs comme les contours des aérateurs et du bloc de levier de vitesses, des surpiqûres sur les sièges et des ceintures de sécurité colorées.

La planche de bord, elle, joue la carte de l’épure, avec des lignes très horizontales, et un écran central (de 7 ou 8 pouces selon le niveau de finition) en position flottante. Visuellement, pas grand-chose à reprocher, l’ensemble est agréable et cohérent. On regrettera peut-être le manque de rangements et un filet pas très esthétique dans le dossier des sièges avant, mais globalement, cela reste bien fini.

Le volume du coffre varie de 361 à 1143 litres, naviguant dans les eaux du Peugeot 2008 mais bien loin du Renault Captur par exemple.

Essai du Hyundai Kona sur la route des crêtes

Un Kona sur les crêtes

Avant même d’avoir mis le contact, le Hyundai Kona sait se montrer séduisant. Mais il est grand temps de lui faire se dégourdir les roues sur les routes provençales. De la route des crêtes, entre Marseille et la Ciotat, à l’arrière-pays varois aux abords du circuit du Castellet, nous avons pu enchaîner les kilomètres sans ciller.

Doté d’un moteur 1,0 T-GDi de 120 chevaux dans sa version d’essai (une version essence 1,6 T-GDi 4 roues motrices de 177 chevaux est aussi proposée en attendant une version diesel et un modèle 100 % électrique en 2018), le Kona n’impressionne pas mais fait le boulot. Se montrant parfois pataud à bas régime, il devient plus joueur dans les lacets du col de l’Espigoulier, faisant vrombir ses 3 cylindres. Clairement, ce SUV n’est pas taillé pour faire du rallye, mais il s’en sort plus qu’honorablement quand on le secoue un peu. D’autant qu’il est presque plus confortable en terrain hostile qu’en milieu urbain, absorbant mieux certains sentiers de montagne que les dos d’âne ou cassis marseillais, en dépit d’une garde au sol vraiment basse (171mm).

Côté consommation, les données constructeurs affichent 5,4l/100km en cycle mixte mais on peut davantage tabler sur une moyenne de 7 litres avec une conduite « normale ».

Verdict : que penser du petit SUV Hyundai ?

En résumé, le nouveau Hyundai Kona a toutes les qualités que l’on peut attendre d’un petit SUV urbain. Agréable à conduire, il est aussi agréable à vivre, avec de nombreux équipements disponibles en série ou souvent dès le deuxième niveau de finition : affichage tête haute avec écran rétractable, chargement par induction, compatibilité Apple CarPlay / Android Auto, système audio premium Krell, climatisation automatique, freinage d’urgence autonome de 8 à 80km/h…

Si l’on ajoute à ces qualités un design vraiment réussi (à mon goût tout au moins), le Kona réussit le tour de force d’apporter une alternative innovante sur le segment ultra-embouteillé des B-SUV (au même titre que les récents Citroën C3 Aircross et Kia Stonic). Et avec des prix variant de 21 400 à 25 900 euros pour la version 1,0 T-GDi 120 et de 29 900 euros pour le modèle 1,6 T-GDi 177 4WD DCT-7, ce nouveau-venu ne devrait pas avoir de mal à se faire une place. C’était pourtant loin d’être gagné d’avance.

Abonnez vous à notre Newsletter gratuite

Abonnez vous à notre newsletter pour recevoir 2 fois par semaine les nouveaux articles de Masculin.com. Vos données ne sont ni vendues, ni partagées avec des tiers.