Injections contre les rides : nouveau scandale sanitaire ?

Vouloir améliorer ou perfectionner son apparence esthétique devient particulièrement délicat ces derniers mois. La preuve avec un nouveau scandale qui pourrait concerner les injections contre les rides.

La chirurgie esthétique une nouvelle fois dans le viseur

Vouloir améliorer ou perfectionner son apparence esthétique devient particulièrement délicat ces derniers mois, le spectre des scandales qui s'accumulent ou se profilent à l'horizon étant présent pour le rappeler. Actuellement sur la sellette : les injections contre les rides, dont la commercialisation profiterait d'une grande tolérance dans certains pays.

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Déjà lourdement touchée par les défectueuses prothèses mammaires PIP – dont des dizaines de milliers d'Anglaises seraient porteuses –, l'Angleterre serait pourtant à l'aube d'un nouveau scandale sanitaire : celui des injections censées combattre les rides. Apparemment en cause : le laxisme supposé des autorités.

En effet, contrairement aux USA qui considèrent que tout produit destiné à l'injection est un médicament et doit donc répondre aux mêmes exigences – seulement 6 références ayant été autorisées – , le Royaume-Uni aurait validé plus de 160 produits – dont la composition de certains serait très critiquée – utilisés pour combler les rides du visage, et ce sans restriction médicale.
110 produits concernés en France
Les produits injectables en France – environ 110 commercialisés, ce chiffre étant en constante progression – disposent également d'un statut identique, puisqu'ils ne sont pas considérés comme médicament.

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L'agence française du médicament l'AFSSAPS, à l'enthousiasme très modéré, déconseille d'ailleurs l'injection définitive de produits non résorbables. Tant pour les hommes que pour les femmes. Car non seulement le recul semblerait insuffisant quant aux probables effets indésirables pour la santé, mais les délais – seulement de quelques mois – ainsi que l'échantillonnage – environ 150 patients – des essais cliniques seraient fortement contestés. D’autant que ces essais ne mesureraient pas les conséquences dans le cas de ré-injections multiples…