Quand les gratte-ciels et le béton prennent le pas sur la nature
En comparant des photos de villes célèbres prises aujourd’hui avec des clichés étalés sur le siècle dernier, on se rend de l’évolution fantastique – et parfois dérangeante – de certaines agglomérations. Certaines se sont embellies alors que d’autres non, mais dans tous les cas, le paysage s'en est trouvé bouleversé. Parmi les évolutions les plus frappantes, celle de Shanghai : la photo se passe de commentaires.
Des poussées de champignons
Difficile de nier le fait que les Emirats Arabes ont transformé leur désert en immenses gratte-ciels en seulement quelques années. Les deux photos de Dubaï prises en 2000 et 2005 montrent la rapidité avec laquelle les immeubles ont été construits. Dans cette région, les villes modernes bordées de verdure défient le sable. En voyant la plage de la ville d’Abu Dhabi longée par des buildings, on imagine une ville du sud des Etats-Unis et non du Moyen-Orient.
Urbanisation vs pollution visuelle
Des villes comme Séoul (Corée du Sud), Fortaleza (Brésil) et Shenzen (Chine) ont totalement transformé le paysage de leurs ancêtres. Où sont passées les montagnes que l’on voyait à l’horizon ? Elles sont cachées par les gratte-ciels qui polluent la vue. Parfois, un bout de verdure survit tant bien que mal parmi les bâtiments qui sont illuminés avec exagération la nuit tombée : une autre pollution visuelle.
Reconstruction inévitable…
Pour d'autres villes, l'explication de ces changements est différente. Berlin (Allemagne) et Tokyo (Japon) n’ont pas eu d’autre choix de se reconstruire après les raids aériens de la Seconde Guerre mondiale. Il a bien fallu faire face à la population grandissante avec des buildings toujours plus nombreux et toujours plus hauts.
…et retour à la verdure
Enfin, des photos démontrent tout de même que certaines villes ont su maîtriser leur extension : Vilnius (Lituanie) et Bangkok (Thaïlande) en font partie, que ce soit en limitant le nombre de gratte-ciels ou en réorganisant leurs transports.