Monuments Men : Ocean’s Eleven version Deuxième Guerre mondiale

Des casinos de Las Vegas aux œuvres d'art volées par les nazis, il n'y a qu'un pas ou presque. La preuve avec le film de George Clooney, Monuments Men.

Et George Cloooney réinvente la comédie historique

Promotion jusqu'à la Maison Blanche, passage remarqué à la 64ème Berlinale, avant-première sur les Champs-Élysées : George Clooney n'a pas ménagé sa peine pour défendre son dernier opus au casting de rêve, Monuments Men, en salles ce 12 mars 2014.

Une histoire vraie

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Le film retrace l'histoire vraie d'un groupe d'experts, conservateurs, galeristes et artistes, qui ont permis de récupérer des milliers d'oeuvres d'art dérobées par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Basé sur le livre éponyme de Robert M. Edsel et Bret Witter, Monuments Men retrace l'odyssée de quelques-uns de ces héros qui ont parcouru l'Europe à la recherche des oeuvres volées à des familles juives et aux grands musées européens par Hitler qui voulait créer son propre musée.

Un casting 5 étoiles

Dans le long métrage, George Clooney, à la fois acteur et réalisateur, campe Frank Stokes, personnage inspiré de l'historien d'art George Stout, tandis que le rôle de Matt Damon rappelle James Rorimer, qui fut directeur du Metropolitan Museum of Art de New York.

S'ajoutent au casting Bill Murray, John Goodman, Bob Balaban, et pour son deuxième rôle américain après Le loup de Wall Street, Jean Dujardin dans le rôle d'un marchand d'art français.

A ce générique cinq étoiles s'ajoute un nouveau venu, le jeune Dimitri Leonidas, qui campe l'interprète allemand du groupe, directement inspiré de Harry Ettlinger, 88 ans aujourd'hui, un des derniers Monuments Men vivants.
Harry Ettlinger a souvent accompagné le casting en tournée promotionnelle, jusqu'à la Maison Blanche où une projection a été organisée pour Barack Obama mi-février. Ettlinger, dont la famille juive allemande s'était réfugiée aux Etats-Unis en 1938, était revenu en Europe comme GI à 19 ans. Il vient de recevoir la médaille d'honneur de sa ville natale, Karlsruhe.

L'intérêt du film, comme le souligne régulièrement George Clooney, est de faire connaître l'histoire de ces hommes au plus grand nombre.

Un casting 5 étoiles pour Monuments Men

Quand la réalité rattrape la fiction à Berlin

"Nous ne connaissions pas vraiment cette histoire, ce qui est rare pour un film sur la Seconde Guerre mondiale. Généralement, on pense avoir tout vu" sur cette époque, déclarait-il début février à Beverly Hills.
Monuments Men permet ainsi de faire connaître une femme, Rose Valland (Cate Blanchett, tout juste oscarisée), employée du musée du Jeu de Paume à Paris, transformé par les Nazis en entrepôt d'art confisqué.
Sous ses airs de vieille fille qui semble travailler pour l'Occupant, se cache une femme courageuse qui consignera dans les moindres détails la provenance des oeuvres ainsi que leur destination.

L'avant-première européenne du film au Festival international du film de Berlin début février avait eu une résonance particulière en Allemagne après la découverte en novembre de 1400 oeuvres d'art dans un appartement munichois occupé par le fils octogénaire d'un marchand d'art au passé trouble.

Clooney a estimé qu'on retrouverait "encore bien d'autres oeuvres parce qu'il y en a beaucoup encore qui manquent et qui seront découvertes dans des caves. Les gens ignorent l'ampleur du pillage", ajoutait-il.

Un film au ton léger qui divise la critique

Ce film est le cinquième de George Clooney en tant que réalisateur, après Confessions d'un homme dangereux (2002), Good Night, and Good Luck (2005), Jeux de dupes (2008) et Les Marches du Pouvoir (2011).
Si, jusque-là, les critiques avaient suivi le beau gosse du cinéma américain, les commentaires sont nettement plus tièdes de chaque côté de l'Atlantique. Le film, qui cherche sa route entre gravité et divertissement, a du mal à susciter de l'empathie pour les héros.

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Le ton léger est revendiqué par George Clooney et son scénariste de toujours Grant Heslov qui ont voulu "faire un film qui nous rappelle le genre de films de guerre de notre jeunesse" comme Les Canons de Navarone. "Et il y avait un peu d'humour dans ces films", concluait George Clooney.

Cate Blanchett et Matt Damon dans Monuments Men