Paris, cadre de trois nouvelles oeuvres de Pejac
Le street-artiste espagnol Pejac se plaît décidément à détourner les objets de notre quotidien. Cet été, ce sont les murs de Paris qui ont été les supports de ses œuvres éphémères.
Qui est vraiment Pejac ?
Pejac s'inspire de son environnement pour créer des œuvres d'art, souvent pleines de tendresse ou d'humour. On se souviendra longtemps de cette silhouette d'épouvantail d'où s'échappent des moineaux qui ont, pour unique horizon, la porte d'un garage. On n'oubliera pas non plus cette plaque d'égout transformée en code-barres, qui symbolise le gaspillage permanent de notre société de consommation.
Car, derrière ces dessins, se cache toujours un message… L'une de ses peintures se révèle, d'ailleurs, particulièrement émouvante : une jeune femme balaie devant la porte murée d'une maison visiblement abandonnée. C'est ainsi que Pejac nous rappelle que cette maison, oubliée de tous, fut, un jour, habitée.
Trois œuvres lors d'un séjour à Paris
L'artiste a profité de son passage à Paris pour réaliser trois nouvelles œuvres, empreintes de charme et de poésie. Sur l'une, on devine un homme lançant un ballon contre un mur. En s'approchant, on découvre un délicat fragment du "Déjeuner sur l'herbe" de Manet.
Tout aussi étonnant, le second tableau semble représenter des enfants brûlant des fourmis à la loupe, quand, en réalité, il s'agit d'hommes minuscules qui se sauvent. Pour sa dernière création, Pejac s'est servi de son support. C'est ainsi qu'une porte en relief, s'ouvrant sur l'inconnu, a pris naissance sur un vieux mur imposant.