The Wrestler : la résurrection de Mickey Rourke

Mickey Rourke a connu la consécration internationale grâce au film « 9 semaines 1/2 ». C’était en 1986. Depuis, pas grand-chose de bon et même beaucoup
16 février 2009 -

Mickey Rourke a connu la consécration internationale grâce au film « 9 semaines 1/2 ». C’était en 1986. Depuis, pas grand-chose de bon et même beaucoup de mauvais. Rejeté par le monde du cinéma, divorcé, ruiné, il semble au fond du trou. Il entame même une carrière dans la boxe en 1991. Son visage en porte encore les stigmates aujourd’hui, sans compter ceux de la chirurgie esthétique, à laquelle Mickey Rourke a sans doute eu recours trop souvent.

Un film à l’image de la vie de Mickey Rourke
Mais si les rings de boxe ont propulsé Mickey Rourke au fond du trou, ce sont encore des rings qui vont le propulser à nouveau en haut de l’affiche. Mais exit la boxe. Là, c’est de catch dont il s’agit. Dans « The Wrestler », le nouveau film de Darren Aronofsky (« Requiem for a dream », « The fountain »), Mickey Rourke trouve un role taillé sur mesure avec le personnage de Randy Robinson.
Ce film, récompensé par le Lion d’or au dernier Festival de Venise, est une véritable parabole de la vie de Mickey Rourke, qui a reçu récemment un Golden Globe pour sa prestation. A la fin des années 80, Randy Robinson, dit « The Ram » (« Le Bélier »), est une star du catch. Vingt ans plus tard, il ne se produit plus que dans des salles de gym de lycées ou des maisons de quartier… Incapable d’entretenir de bonnes relations avec qui que ce soit (et surtout pas avec sa fille), Randy est foudroyé par une crise cardiaque au beau milieu d’un match, ce qui le contraint à abandonner le catch. Mais la passion catch le démange et Randy envisage de remonter sur le ring.

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Darren Aronofsky, le nouveau Kubrick ?
Finalement, The Wrestler a un peu des airs de Rocky Balboa et c’est peut-être cette impression de déjà-vu qui peut nuire au film. Reste la performance de Mickey Rourke, dont la rédemption fait plaisir à voir. Et puis, le talent de Darren Aronofsky, que beaucoup voient comme le nouveau Kubrick, n’est plus à démontrer. Pour «The Wrestler», s’est éloigne des exercices de style qui ont fait sa marque de fabrique, adoptant un traitement quasi documentaire de son film. Le réalisme des combats et l’intensité du scénario risquent de faire chavirer beaucoup de spectateurs.

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Sortie le 18 février 2009.