District 9 : du sang neuf dans la science-fiction

Cette année marque décidément le grand retour de la science-fiction, la vraie, celle qui assume sa mythologie et ses fantaisies visuelles et qui filme

Cette année marque décidément le grand retour de la science-fiction, la vraie, celle qui assume sa mythologie et ses fantaisies visuelles et qui filme frontalement ses créatures étranges. Il y a quelques mois, le « Star Trek » de J.J. Abrams opérait un retour flamboyant vers le space opera. A présent, c’est au tour de « District 9 » de frapper un grand coup en revenant vers une thématique phare du genre : la confrontation de l’être humain avec une espèce venue d’un autre monde.

Peter Jackson n’est pas loin
Sauf que ces extra-terrestres ne sont pas des destructeurs comme dans « La Guerre des Mondes » ni des envahisseurs voraces comme dans « V », mais une population d’aliens abattus dont le vaisseau a échoué sur Terre, il y a une vingtaine d’années, après qu’un virus a ravagé une partie de l’équipage […].
Produit par Peter Jackson que l’on ne présente plus, « District 9 » est le tout premier long métrage de Neill Blomkamp, réalisateur tout juste âgé d’une trentaine d’années et auquel on peut d’ores et déjà prédire un bel avenir cinématographique.

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Une violence parfois dérangeante
Filmé caméra à l’épaule à la manière d’un reportage, « District 9 » n’entre pas pour autant dans la mouvance du film à la première personne comme c’était le cas de « Cloverfield » mais impose tout de même dès les premières minutes un climat d’un troublant […]. La violence en devient parfois dérangeante mais l’humour s’invite bien souvent à l’improviste dans les situations les plus tendues, non sans un certain cynisme pleinement assumé […].

Excessif rime avec jouissif
Pourtant, si le scénario qu’il cosigne avec Terri Tatchell ne manque pas d’intelligence, Neill Blomkamp a le bon goût de ne pas se prendre trop au sérieux et délivre surtout avec « District 9 » un formidable divertissement, excessif sur tous les tableaux au point d’en devenir sacrément jouissif […]. Précisons que le film réserve aussi quelques mutilations assez répugnantes (les arrachages d’ongles entraînés par la mutation de Wikus sont gratinés), en plus d’enregistrer une liste impressionnante de corps humains explosant à l’écran avec un sens du spectacle réjouissant […]. C’est d’ailleurs précisément cet esprit franc du collier et cette honnêteté vis-à-vis du genre de la science-fiction qui suscitent un enthousiasme immense à la vision de « District 9 ». A l’heure où les remakes fleurissent à tour de bras, qu’il s’agisse d’une œuvre originale fait d’autant plus plaisir.

Sortie le 16 septembre 2009
Note de la rédaction de Filmsactu.com : 18/20

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