Fame : l’école des clichés

Depuis quelques années, le grand public se prend de passion pour les concours de chant et de danse télévisés […]. Si l'on remonte un peu le fil de

Depuis quelques années, le grand public se prend de passion pour les concours de chant et de danse télévisés […]. Si l’on remonte un peu le fil de l’histoire, en cherchant à savoir d’où provient cet épiphénomène, on pourrait finir par découvrir qu’une des pierres angulaires de ce courant culturel n’est autre que le film d’Alan Parker « Fame » sorti en 1980 sur tous les écrans du monde et à l’origine d’un des plus gros succès de l’histoire du cinéma. Car pour faire simple, voilà un film qui suit le quotidien de jeunes gens pétris de talent dans une école d’artistes où on leur apprend à chanter, à danser et à jouer la comédie… bref, un film qui posait les bases d’une vague de shows télévisés à succès. C’était donc dans la logique des choses, compte tenu de la mode actuelle hollywoodienne, que cette œuvre précurseur, avant-gardiste même, se voit offrir un remake […].

Le « syndrome du film porno »
Que les fans du film d’origine se rassurent : on retrouve dans ce remake toutes les grandes scènes qui firent le succès de « Fame » version 80. De l’improvisation du Hot Lunch au spectacle final en passant par le solo de piano, tout ou presque y est. Bien sûr, les sonorités pop du film d’origine sont ici remplacées par des partitions mêlant musiques électroniques et hip-hop, mais l’esprit et l’énergie du film de Parker reste plus ou moins les mêmes […]. Sur 1h45 de film, il y a bien 20 minutes où l’on est à fond dans le long-métrage. Hélas, entre ces séquences dansantes et chantantes vraiment immersives, le film s’enlise dans ce que l’on appelle communément le « syndrome du film porno » : dès que ca s’arrête de gigoter, on a envie de faire « avance rapide ».

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Il faut croire en ses rêves… Sans blague !?
Souffrant d’un scénario extrêmement mal ficelé, qui multiplie les saynètes au détriment d’une réelle caractérisation des personnages, le « Fame » de Kevin Tancharoen fait plus penser à un épisode récapitulatif d’une série télé de quatre saisons qu’à un véritable film de cinéma […].Le film tombe alors dans le même carcan que tous ces récents films de danse urbains (« Save the last dance », « Sexy Dance » et autres) et ne surprend donc jamais, ni sur son déroulement, ni sur sa gentille morale, qui nous dit – sans rire – qu’il faut croire en nos rêves et que quand on veut on peut. Dommage, il y a fort à parier qu’en se détachant un peu des éternels clichés du genre, il y avait la place pour faire une œuvre un peu plus originale, un peu moins prémâchée, qui ressemblerait plus à un film, et moins à un cahier des charges ou à une pub pour la BO du film.

Sortie le 7 octobre 2009
Note de la rédaction de Filmsactu.com : 9/20

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