Le street art délirant et régressif vu par Efix

Efix Street-art
27 mars 2020 - #street art

Utilisant toutes les opportunités que lui proposent les rues et le mobilier urbain, le street-artiste français Efix illumine notre quotidien avec une créativité drôle, fun, gaie et ludique puisée dans l’immense réservoir de notre culture pop.

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Qui est Efix ?

Peut-être avez-vous déjà vu quelques créations de Efix ? Si son nom ne vous dit rien, cet artiste venu de Montpellier s’est fait connaître grâce à deux projets street-art :

  • Le projet « Lisa Simpson » qui joue de saxophone en s’aidant d’un tuyau qui sort directement d’un mur ;
  • Le projet des « Monsieur, Madame » qui a permis à Efix de détourner les traditionnelles affiches des candidats aux dernières élections présidentielles.

Un artiste à plusieurs casquettes

Street-artiste renommé, Efix n’a pas uniquement cette corde à son arc puisqu’il est aussi actif en tant que DJ et compositeur. Il a par exemple travaillé aux côtés de grands noms comme Flume ou Disclosure, mais aussi Wankelmut et Bakermat. Et comme si cela ne suffisait pas, on le retrouve également vidéaste ou producteur à l’occasion.

Cherchant constamment à capter l’attention des personnes qui ne sont pas les traditionnels visiteurs de musées, Efix souhaite proposer un mix entre street art et graphisme où se rencontrent les références issues de la culture pop (The Looney Tunes, films Disney, personnages des Simpson) et celles de notre enfance ou de l’actualité contemporaine.

Le côté rêveur s’avère essentiel dans l’œuvre graphique d’Efix, quelle que soit son expression.

Pourquoi on aime le street-art d’Efix ?

Après avoir fait l’école d’art ESMA, Efix fait vite parler de lui avec sa série de personnages de Monsieur, Madame pendant la campagne présidentielle en 2017. Cet humour qui fait mouche est sa patte.

Références humoristiques et régressives

Il aime faire rire et sourire le quidam tout en le faisant peut-être réfléchir, qui sait ? Il lui suffit de voir une fissure dans un mur, un panneau signalétique, une bouche d’égout pour les détourner.

Dès lors, le tuyau devient le saxo de Lisa Simpson, le panneau devient le zinc du bar du personnage de Moe (toujours dans dans les Simpson), un poteau de parking devient le nez de Pinocchio, Bart Simpson surplombe virtuellement l’Arc de Triomphe ou le petit bonhomme vert de nos feux tricolores se transforme en Tortue Ninja.

Cet humour décalé et qui fait du bien a conquis les internautes. Aujourd’hui, plus de 60 000 personnes suivent les aventures d’Efix et de son street art sur Instagram.

Une œuvre qui s’adapte à l’environnement

La force du travail du street artist Efix est son adaptabilité au mobilier et aux contingences urbains. Skateur depuis toujours ou presque, le jeune homme a appris à aimer les rues et leur mobilier. Il a vite compris combien il est indispensable de savoir s’adapter à ce qu’il y a dans la rue pour faire des figures de skate.

De cette adaptation constante, Efix en a gardé une trace prégnante dans son art. Le moindre petit détail ne peut lui échapper : il le prend en photo et soudain, l’idée surgit dans son esprit créatif.

Efix cherche constamment à s’adapter à l’architecture de la rue, ainsi qu’aux éléments qui la façonnent afin de mieux les détourner.

L’idée est simple : faire sourire les passants sans dénaturer les rues. Concrètement Efix n’a pas pour vocation de détériorer le matériel de nos villes. Au contraire, il prend soin de l’embellir avec ses collages faits à partir de farine, de sucre et d’eau.

Prenant du plaisir à nous amuser et à transformer les villes en lieux multicolores, il crée des œuvres délirantes, décalées et éphémères.

Et maintenant ?

Un autre projet anime aujourd’hui Efix. En effet, pour 2020, l’artiste veut partir vers le Cambodge et la Birmanie, premières étapes d’un tour du monde en solitaire.

L’artiste frenchy cherche à aller à la rencontre des sociétés traditionnelles pour découvrir leurs cultures, leurs coutumes et leurs musiques. Un projet nommé Borders Lost, qui lui donnera peut-être de nouvelles idées pour ses futures oeuvres de street-art.

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