Episode #1 : Snowpiercer, quel train de vie !

Sept ans après le Transperceneige au cinéma, Snowpiercer revient sur le petit écran, au travers d’une mini-série en 10 épisodes.

Cette nouvelle adaptation sur Netflix apporte-t-elle vraiment quelque chose par rapport au film ? Faut-il regarder cette nouvelle série TV ? On a regardé le premier épisode pour tenter de vous donner envie d’embarquer pour Snowpiercer… ou pas !

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Avec la rubrique « Episode #1 », nous vous proposons de découvrir une série après avoir visionné son 1er épisode uniquement. Des spoilers sont possibles, mais les suppositions iront aussi bon train !

Snowpiercer, c’est quoi ?

A l’origine, Snowpiercer – le Transperceneige est une bande dessinée française créée par  Jacques Lob et Jean-Marc Rochette, et dont l’aura a explosé grâce à l’adaptation cinématographique réalisée par Bong Joon-ho (oui, le réalisateur de Parasite) en 2013.

L’histoire de cette nouvelle version Netflix s’ouvre ainsi par une courte séquence animée rendant hommage à la BD d’origine.

La Terre n’est plus celle que nous avons connue. Les guerres et les expériences scientifiques hasardeuses ont gelé toute sa surface, la rendant hostile à la survie l’espèce humaine. Dans ce contexte, un milliardaire excentrique nommé Wilford, génial, fou, et anonyme a mis sur un rail un train de 1001 wagons.

Cette véritable arche de Noë n’a qu’un objectif : rouler sans plus jamais s’arrêter le long d’une boucle sans fin de 318 000km. C’est un nouveau lieu de vie où il fait bon festoyer, profiter du sauna, s’amuser, faire des galipettes… à condition de ne pas être dans les wagons de queue. Dans ceux-ci, c’est tristesse, terreur et famine qui règnent en maître. Mais cette population va se révolter !

Le mystère Layton

Je vais éviter toute comparaison avec les autres versions du SnowPiercer, la série mérite de vivre sa propre vie (notez tout de même que Bong Joon-Ho est crédité comme producteur exécutif).

L’histoire se concentre sur Andre Layton, un des « réfugiés » du train. Cerveau d’une rébellion en train de gronder, son statut de prétendu enquêteur va l’amener à avoir accès au train et à ses secrets. Un meurtre sordide vient en effet d’être commis dans le train, et il est la meilleure chance de trouver le coupable. L’équilibre à bord en dépend !

Cette loco motive

Dans Snowpiercer, deux univers s’opposent : d’un côté l’opulence, de l’autre la misère. Un univers noir se met rapidement en place, où la compassion n’existe pas. C’est le plus intéressant, avec des personnages n’ayant rien à perdre car oublié de tous alors qu’ils sont les plus humains.

Ce fond est soutenu par la forme. Avec son aspect « confiné » , Snowpiercer doit avoir une esthétique irréprochable pour éviter le kitsch. Le défi est relevé haut la main avec un travail soigné sur la lumière, servant l’ambiance. On pourrait souhaiter un côté encore plus « dark », cependant la série reste accessible à un large public : pas question de cibler uniquement les fans de gore.

La série Netflix se fait aussi écho des problèmes de notre époque : réchauffement climatique, écologie, conflit des castes… tout y passe et sonne fort dans un contexte post-confinement (n’oublions cependant pas que la série a été tournée il y a plusieurs mois déjà). Cela soutient parfaitement les différentes histoires qui se mêlent lors de ce voyage.

On regarde la suite ?

Si on n’est pas trop marqué par le film de Bong Joon-ho et que l’on est entré dans le style de cette série, assurément oui. Il y a tous les éléments pour passer un bon moment avec une intrigue, de l’action, une touche de gore, de la réflexion… et un excellent casting, porté par Jennifer Connelly et Daveed Diggs (entre autres).

On ne va pas aussi loin dans le côté post-apocalyptique que Walking Dead, mais qu’à cela ne tienne. On se laisse emmener par l’histoire à un train d’enfer, et on ne souhaite pas descendre au prochain arrêt. Sur ce, je vous laisse, j’ai encore 9 épisodes de Snowpiercer à binge-watcher !

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