5 bonnes raisons de voir ou revoir Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E

Intégré au catalogue Netflix depuis décembre 2020, Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E est une préquelle efficace et pétillante de la série culte des années 1960. Le film parfait pour se changer les idées et pour patienter avant la sortie de OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire prévue pour avril. Voici 5 raisons de l’ajouter à votre liste.

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1. Admirer le twist de Guy Ritchie

On connaît la propension de Guy Ritchie à jouer avec les codes du cinéma de genre. Ses polars branchés et allumés Snatch, Arnaque, Crime et Botanique et RockNRolla affichaient un cinéma loufoque, caricatural et survolté. Rentré dans les rangs pour deux Sherlock Holmes de bonne facture, il renoue avec ses anciennes amours dans un film d’espionnage entre hommage et caricature, adapté d’une célèbre série télé des années 60. Buddy movie sous forme de faux blockbuster, Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E affiche un charme désuet et désinvolte comme on les aime.

2. S’offrir une dose de nostalgie

A la fin des années 60, les beaux gosses bien coiffés et les filles court-vêtues étaient légion dans les séries télévisées. Et Des agents très spéciaux, avec un Robert Vaughn aux allures de crooner américain et un David McCallum russe à l’allure très british, rentraient parfaitement dans le moule. Durant quatre saisons, Napoleon Solo et Illya Kuryakin ont sauvé la planète pour le compte de l’U.N.C.L.E (United Network Command for Law and Enforcement) alors même que les États-Unis et l’Union Soviétique étaient engagés dans un affrontement par procuration. Voilà déjà une petite quinzaine d’année que la Warner louche sur le projet sans jamais le concrétiser, passant notamment dans les bras de Soderberg avant d’atterrir chez Guy Ritchie.

Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E: Armie Hammer, Henry Cavill

3. Se laisser embarquer par la complicité d’un duo d’agents loufoque

Le cinéaste britannique va s’en donner à cœur joie pour rendre hommage à l’œuvre originale, à grands renforts de références et de pastiches savoureux. Articulé tout du long autour de son trio détonnant, le film avance cahin-caha au rythme des quolibets entre les deux rivaux qui font constamment la gueguerre à qui a le plus gros gadget et le meilleur crochet du droit. Dans ce duo tout en testostérone, l’intrépide Gaby vient rétablir un peu d’équilibre et nouer une intrigue d’amour impossible plutôt mignonne, qui sait se faire oublier au profit de l’action. Car le cœur du sujet est bien là : comment cette alliance improbable va réussir à sauver le monde d’une menace nucléaire ?

4. Avancer sans temps mort, au rythme d’une mise en scène pleine de punch

Ritchie mène son film tambour battant entre jeux de piste et jeux de rôle, laissant même la place à quelques rebondissements inattendus. S’il a mis un peu d’eau dans son vin côté réalisation sous LSD, il nous offre tout de même un petit florilège d’angles filmiques et d’effets de montage qui font la part belle à l’esthétique désuète. Montage accéléré, angles inédits (ouverture du coffre en panoramique), micro flash-backs, « split screen » (écran divisé), la réalisateur s’affaire à souligner le côté suranné tout en teintant son film d’une action bien contemporaine non sans quelques hommages : à James Bond notamment lorsqu’on voit les deux agents se protéger des balles d’un bras ; et d’une bande annonce détonante.

Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E: Armie Hammer, Henry Cavill


Ritchie joue donc à fond la partition rétro avec une photographie aux couleurs passées et aux allures « has been » qui peut parfois irriter. Une esthétique qu’il assume pourtant jusqu’au bout, sublimant des costumes pops multicolores, des décors naturels magnifiques et des acteurs pomponnés.

5. Succomber au charme d’un casting sans star mais diablement efficace

Des acteurs qui, s’il ne font pas partis de la brochette la plus « bankable » d’Hollywood, ont le mérite de porter à merveille le film sur leurs épaules. Le flegme de Napoléon colle comme un gant au superman Henry Cavill (The Witcher, Man of Steel) et le self control de Kuryakin, un peu moins sexy et complexé que l’original, est parfaitement interprété par Armie Hammer, croisé notamment dans The Lone Ranger et Call Me By Your Name. Entre les deux beaux gosses, la très populaire Alicia Vikander (Tomb Raider) ajoute ce qu’il faut de candeur et de féminité au trio pour que ça roule comme sur des roulettes.

Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E: Sylvester Groth, Alicia Vikander, Elizabeth Debicki, Hugh Grant, Henry Cavill

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L’avis de la rédaction :
Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E n’a pas fait d’étincelles outre-Atlantique malgré des critiques très favorables. Ceci s’explique surement par son parti-pris anti-blockbuster et par ses choix un peu moins loufoques que Kingsman. En un sens, c’est vrai qu’on aurait aimé qu’il traduise un peu mieux cette relation amour-haine entre les deux héros ou qu’il aille un peu plus dans la gaudriole. Malgré tout, le film mérite son public. Un public audacieux qui n’est pas obsédé par les super-héros ni effrayé par une réalisation punchy et une certaine désinvolture. Nous, on adhère.

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