Devil in Ohio : la série sataniste qui secoue Netflix

Alors que Sandman a régné sur le Top 10 Netflix ces dernières semaines, une autre série se fait remarquer : Devil in Ohio. Inspirée d’un roman de Daria Polatin et portée par Emily Deschanel et Madeleine Arthur, cette mini-série en 8 épisodes ne devrait pas vous laisser insensible. Surtout si vous aimez les faits divers sordides et les cultes sataniques !

Qu’est-ce que le Diable fait en Ohio ?

Les responsables de Netflix auraient-ils un penchant pour Satan ? Après avoir réuni Tom Holland et Robert Pattinson dans Le Diable Tout le Temps en 2020, les rites diaboliques sont de retour dans une série au titre sans équivoque : Devil in Ohio.

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Le point de départ de cette adaptation du roman de Daria Polatin (non publié chez nous) est assez simple : « la psychiatre Suzanne Mathis accueille chez elle une étrange jeune fille échappée d’une secte obscure et voit sa vie bouleversée par cette arrivée qui menace de détruire sa famille. » Dans le rôle de ladite psychiatre, on retrouve sans déplaisir Emily Deschanel, que l’on avait fini par perdre de vue après l’arrêt de la série Bones. Et dans celui de la mystérieuse et torturée Mae, Madeleine Arthur, déjà aperçue sur Netflix dans la trilogie romantique « A tous les garçons… »

Avec Devil in Ohio, la jeune femme change radicalement de registre. Quel secret cache donc son personnage, si frêle en apparence ? Et qui lui a gravé ce pentagramme dans le dos ? Oui, le décor rapidement planté a de quoi faire frémir, donnant à cette nouvelle mini-série des faux-airs de True Detective, notamment la saison 1 pour l’aspect culte-satanique-en-Amérique-profonde.

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Une série qui se bonifie au fil des épisodes

Devil in Ohio débute comme une série policière assez banale : une jeune fille apparue « comme par enchantement » se fait secourir par une bonne samaritaine. Mais en s’immisçant dans sa vie, elle remet en cause tout l’équilibre familial. Gnangnan à souhait ? Pas tout à fait. Car même si la mini-série Netflix n’arrive pas à se passer des grosses ficelles qui aident à faire progresser l’intrigue (comme Respirer, dont on a parlé ici récemment), elle peut compter sur une esthétique et une BO soignées ainsi qu’un décor Midwest qui nous plonge directement dans l’ambiance.

Au fil des épisodes, la série s’aventure sur différents terrains, entre drame familial et enquête policière, et le détective Lopez (Gerardo Celasco) comprend vite que la liberté religieuse est un concept très important dans cette région des Etats-Unis. D’ailleurs, on pourrait presque dire que l’Ohio est un personnage central de ce sombre scénario

La tension permanente, la relation entre Mae et Suzanne, l’enquête sur la secte sont autant d’éléments qui contribuent à nous rendre accro à la série. Jusqu’au huitième et dernier épisode qui nous réserve une fin « surprenante », sans pour autant répondre à toutes nos questions. Une façon de laisser une porte ouverte à une saison 2 (« tout est possible » dixit Daria Polatin), même si on ne l’espère pas vraiment. Devil in Ohio est très bien en l’état

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