Des animaux aux pratiques sexuelles douteuses
Quand un explorateur découvre l’impensable
Celui qui a dévoilé les habitudes sexuelles plutôt étranges – c’est un euphémisme – des manchots est un observateur britannique décédé en 1956, du nom de George Murray Levick. Il faisait partie de l’expédition Terra Nova et a ainsi pu observer les comportements des oiseaux entre 1910 et 1913 en Terre Adélie. L’explorateur a ainsi découvert que certains manchots adultes s’adonnaient à des pratiques sexuelles sur de petits poussins ou bien sur des femelles… mortes.
Un article en grec pour ne pas choquer
Bouleversé et profondément choqué par ses découvertes, l’explorateur décide dans un premier temps d’écrire son article « Les habitudes sexuelles des manchots d’Adélie » en grec. Objectif : le rendre inaccessible au plus grand nombre. C’est le Muséum d’histoire naturelle de Londres qui a ressorti l’article un siècle plus tard. L’Anglais n’aurait pas pu voir ce qu’il a vu si le capitaine de l’expédition, Robert Falcon Scott, n’était pas mort en mars 1912. Sans le capitaine, il a été contraint de passer l’hiver dans une grotte en attendant les secours qui ne sont arrivés qu’en 1913.
Un manque d’expérience sexuelle ?
Le conservateur du Muséum d’histoire naturelle de Londres a son explication : les jeunes adultes manqueraient cruellement d’expérience et, ainsi, se comporteraient n’importe comment pendant le cycle de reproduction.
Oui, vous ne verrez plus jamais le dessin animé Happy Feet avec le même œil…