Dishonored : et si c’était le meilleur jeu de l’année ?

Masculin.com a pu s’infiltrer dans les coulisses de Dishonored, l’un des jeux vidéo les plus attendus de l’année 2012.

Un jeu vidéo « made in France » déjà adulé dans le monde entier

Le pitch de Dishonored, dont la sortie est prévue sur PS3 et Xbox 360 à l’automne prochain, a de quoi laisser perplexe. Le jeu a en effet pour toile de fond Dunwall, « une ville industrielle de chasseurs de baleines où coexistent d’étranges technologies et un mysticisme transcendantal ».

Accusé à tort de l’assassinat de l’Impératrice, dont vous étiez le fidèle garde du corps, vous devenez un assassin redouté qui se cache derrière son masque. En ces temps troublés, alors que la ville est frappée par une terrible épidémie et ploie sous le joug d’un gouvernement oppressif armé de technologies néo-industrielles, des forces obscures s’apprêtent à vous conférer des aptitudes surhumaines et des sortilèges parfois assez impressionnants… Mais à quel prix ? La vérité qui se cache derrière votre prétendue trahison est aussi trouble que les eaux qui entourent la ville. Sacré programme…

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Un jeu né à Lyon
Derrière Dishonored, on retrouve Arkane Studios, une jeune société lyonnaise née en 1999. Intégrés au groupe Bethesda depuis 2010 – à qui l’on doit des hits comme Skyrim, Doom… –, les studios Arkane s’étaient déjà distingués par le passé avec des jeux comme Arx Fatalis ou encore Dark Messiah.
Pour le projet Dishonored, Arkane a aussi su s’entourer de poids lourds du jeu vidéo comme Sébastien Mitton ou encore Viktor Antonov, directeur artistique de Half Life 2. Voilà qui permet déjà d’expliquer la réussite graphique de ce nouveau jeu à venir… en attendant de confirmer les premières (bonnes) impressions laissées par cette preview.

La plus grosse préproduction de l’histoire ?
De fait, avant même de parler du rendu de Dishonored, il faut reconnaître qu’un gros travail de recherche a été effectué en amont. Viktor Antonov n’hésite d’ailleurs pas à dire qu’il s’agit sans doute là de « l’une des plus grosses préproductions de l’histoire du jeu vidéo ». L’objectif était de recréer une ambiance sinistre et oppressante qui confère une véritable identité à Dishonored. Pari réussi.

Le niveau que nous avons pu découvrir plonge le joueur directement dans l’ambiance glauque d’une ville aux faux-airs de Londres au 18ème siècle. Mais si l’aspect graphique est bel et bien l’une des grosses réussites du jeu, cela est renforcé par une jouabilité qui s’annonce aussi complexe qu’innovante.

Des récompenses comme s’il en pleuvait
Cette jouabilité a ainsi été particulièrement saluée au dernier salon E3 de Los Angeles, d’où Dishonored est reparti avec plusieurs récompenses. Au total, le jeu est déjà auréolé d’une quarantaine d’awards en tout genre… près de 4 mois avant sa sortie officielle !

Concrètement, cette fameuse jouabilité se traduit par la possibilité d’utiliser de nombreux sorts assez sympathiques – se « réincarner » dans le corps d’un rat pour fuir ses ennemis – ou encore celle de finir le jeu sans avoir besoin de tuer le moindre ennemi. Pour prouver ce dernier point, nous avons eu droit à deux démonstrations : l’une voyant le joueur jouer la carte de la discrétion et de l’infiltration pour atteindre son but, l’autre misant complètement sur le côté « bourrin ». Et force est de constater que les méthodes offrent deux visions complètements différentes du jeu.

Dans cette optique, Arkane nous annonce une durée « minimum » de 12 heures pour parvenir à boucler l’intrigue. Et on peut miser sur le double, soit 24 heures, en prenant le temps d’explorer ce si riche univers… et en ne tranchant pas toutes les têtes qui se présentent à vous !

Riche, sombre et offrant une multitude de visages, Dishonored a tout pour être LE gros hit de la fin de l’année 2012 sur console. Et le fait qu’il s’agisse d’un jeu français n’est pas la moindre de ses (nombreuses) qualités.

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