Un film magistral ancré dans la réalité
Et voici de nouveau le retour du super-héros chauve-souris dans la dernière des aventures signées Christopher Nolan. Le réalisateur, qui avait su faire oublier les errements passés de la saga en nous livrant deux épisodes fondamentalement différents, apporte encore un univers plus sombre et plus ancré dans la réalité.
On s’y croirait
Si l'on excepte le fait que Gotham City n'existe pas, on pourrait très facilement croire en ce richissime industriel qui, une fois la nuit tombée, enfile son costume pour protéger sa ville de la délinquance ordinaire et des maux extraordinaires. Avec The Dark Knight Rises, Nolan accentue tout ce qui a fait la réussite des épisodes précédents.
Les tourments de Bruce Wayne
L'histoire de ce nouveau Batman nous entraine huit ans après le choix très difficile imposé au justicier : sauver sa bien-aimée ou sa ville. Rongé par les remords de son choix, Bruce Wayne alias Batman erre seul dans sa demeure. Autour de lui, son fidèle majordome Alfred et, très rapidement, une cleptomane de grand talent gainée de noir – surnommée Catwoman – ne tarde pas à faire son apparition sous les traits d'Anne Hathaway. Non loin de là, un dénommé Bane compte bien bousculer la paisible retraite du héros avec pour objectif de l'éliminer lui et sa ville.
Des super-héros rendus ringards
Hormis quelques rebondissements capillotractés, Christopher Nolan signe une œuvre incroyablement subtile, ancrée dans la réalité, soulignant la crainte terroriste de notre société et surtout ringardisant les autres films de super-héros. Une réussite totale associée à un casting magistral font de The Dark Knight Rises – et à regrets – une chute splendide pour la saga Batman version Nolan… avec pour autant une multitude d'ouvertures possibles pour la suite. Gare au prochain qui s'y frottera !
Sortie en salles le 25 juillet 2012
Note de la rédaction : ★★★★★