Pourquoi FIFA 13 est meilleur que PES 2013 ?

Pas la peine d’y aller par quatre chemins : la simulation footballistique d’EA Sports est la meilleure. Une nouvelle fois en effet, FIFA 13 a remporté le match qui l’oppose à PES 2013. Mais pourquoi ?

Le jeu vidéo d’EA Sports confirme sa domination

Apple vs Samsung. Mohamed Ali vs George Foreman. PS3 vs Xbox 360. Slip vs caleçon. Il y a des débats comme ça qui paraissent éternels. Le match opposant FIFA à PES fait partie de ceux-là. Pourtant, depuis quelques années déjà, le suspense n’est plus vraiment au rendez-vous : FIFA a pris le pas sur Pro Evolution Soccer, le jeu étant régulièrement consacré comme la meilleure simulation de football sur console. Mais qu’en est-il du cru 2013 ?

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Les amateurs de football et de jeux vidéo attendaient ces derniers jours du mois de septembre comme un chat attend ses croquettes. La raison : la sortie quasi simultanée des deux gros poids lourds de Konami et EA Sports. Et alors que l’on se prenait à rêver d’un nouveau duel plus serré que les 3-4 derniers, il n’en est rien. FIFA reste le meilleur jeu vidéo de football.

FIFA 13 : à partir de 54,90 euros sur PS3 et Xbox 360, 39,90 euros sur PC
PES 2013 : à partir de 49,99 euros sur PS3 et Xbox 360, 31,50 euros sur PC

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FIFA 2013 - Leo Messi

Alors, oui, il y aura toujours les indécrottables de PES qui soutiendront leur poulain. Mais, en toute objectivité, difficile de ne pas reconnaître la supériorité de FIFA. Celle-ci se traduit à tous les niveaux.

Graphiquement, tout d’abord : la modélisation des joueurs et surtout leur animation sont un régal… même si une fois encore, certains joueurs ont un physique assez surprenant, à l’image d’Olivier Giroud à Arsenal. Un compliment qui vaut aussi pour les stades, où l’animation du banc de touche et les chants des supporters permettent de plonger directement dans l’ambiance bouillante des plus grands matches.

L’important, c’est le contrôle

Au niveau du gameplay, pas grand-chose à reprocher à FIFA 13, non plus. Les améliorations annoncées par EA Sports, sous leur air anodin, apportent un vrai plus au jeu. Le « first touch control » donne notamment une importance prépondérante au contrôle du ballon – c’est Michel Platini qui va être content.

Du côté des modes de jeu, le mode « Carrière » a été revu et corrigé, particulièrement en ce qui concerne la gestion des transferts, plus réaliste. Les débutants pourront par ailleurs se faire la main avec les petits défis techniques proposés.

FIFA cède à la mode vintage

Enfin, on appréciera ces « petits détails qui font toute la différence », comme les maillots classiques – genre l’OM de 1993 ou le PSG de 1996, années des deux Coupes d’Europe glanées par des clubs français – ou encore la gratuité des modes Ultimate Team et EA SPORTS Football Club, ce dernier mettant à jour les statistiques des joueurs en fonction de leurs performances réelles.

PES 2013 - Cristiano Ronaldo

Si vous avez lu la page précédente, vous allez peut-être vous demander quelles raisons pourraient pousser les joueurs à acheter PES 2013 plutôt que FIFA. Pourtant, le jeu de Konami est loin d’être raté. Bien au contraire. Ce nouvel opus est d’ailleurs l’un des plus « innovants » des dernières années.

Après un volet 2012 plutôt décevant, Konami s’est (enfin) retroussé les manches pour tenter de combler son retard. Si ce n’est pas encore chose faite, on peut au moins se dire que le studio va dans le bon sens.

Un gameplay plus crédible

Les joueurs vont donc pouvoir pousser un gros OUF de soulagement : le gameplay a été amélioré. Alors que l’on avait l’impression d’évoluer avec des joueurs de 200 kilos ou 80 ans l’an dernier, cet élément a été nettement amélioré dans PES 2013. Plus réactifs, les joueurs sont par la même occasion plus réalistes. Les buts « à la PES » – débordement, centre en retrait, but – ne sont plus si faciles à marquer et vous ne pourrez plus toujours vous dribbler toute la défense adverse à partir du moment où vous jouez avec Cristiano Ronaldo ou Leo Messi.

La touche british de Darren Tulett

D’autre part, l’aspect graphique a lui aussi été retravaillé, mais, s’il est en progrès, celui-ci n’égale pas encore celui de FIFA, en dehors de la modélisation de certains joueurs, comme nous l’avons évoqué précédemment. Il est un autre domaine où le protégé de Konami fait au moins jeu égal avec son concurrent : les commentaires.
Grégoire Margotton est toujours là, mais il est secondé cette année par Darren Tullet, qui apporte une fraicheur évidente… mais qui risque d’en agacer certains. Pour autant, cela reste plus agréable que le duo Hervé Mathoux – Franck Sauzée choisi par EA.

Encore et toujours les mêmes défauts

Enfin, on va adresser un carton jaune orangé – on a le carton rouge moins facile que certains arbitres de L1 – à Konami pour certains défauts qui reviennent année après année, en dépit des critiques des joueurs.

Ainsi, les menus de PES 2013 sont toujours aussi « laids » – n’ayons pas peur des mots – et vous ne pourrez toujours pas évoluer avec le Borussia Dortmund, Arsenal ou Manchester City. Pour les deux dernières équipes, il faudra vous contenter des habituels North London et Man Blue. Et s’il est vrai que cela peut s’assimiler à des détails, ils font partie de ces fameux « petits détails qui font toute la différence » dont on vous parlait plus haut…

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Allez, sans rancune monsieur Konami, on se donne rendez-vous en 2013 pour un PES 2014 encore meilleur ?