Quand Batman affronte le Joker
Christian Bale, Mickael Caine, Heath Ledger, Gary Oldman et Morgan Freeman.
Le Joker
Dans « Batman : The Dark Knight », Heath Ledger campe son dernier rôle. L'acteur australien est en effet décédé le 23 janvier dernier, victime d'une overdose. Cette mort brutale a bouleversé le monde du cinéma. Car même si Heath Ledger n'était pas, à 28 ans, l'acteur le plus connu d'Hollywood, sa filmographie était déjà bien remplie. Révélé dans le film « Le secret de Brokeback Mountain » d'Ang Lee où le rôle d'Ennis Del Mar lui avait valu d'être cité aux cinq récompenses majeures du cinéma : Oscar, Golden Globe, à Independent Spirit Award, British Academy Award et Screen Actors Guild Award, Heath Ledger s'est aussi fait remarqué dans « Les frères Grimm » de Terry Gilliam et dans « Chevalier » de Brian Helgeland. Heath Ledger avait fait ses débuts d'acteur dans sa ville natale de Perth, capitale de l'Australie Occidentale. À l'âge de dix ans, il rejoint une troupe de quartier et se partagera dès lors entre la scène et la télévision, où il participe à des séries comme « Clowning Around », « Bush Patrol », « Corrigan », « Ship to Shore » et « Homeand Away ».
« Dans la peau du millionnaire justicier, Christian Bale approfondit son personnage, plus torturé que jamais, tiraillé par les responsabilités de sa double vie. Mais celui vers qui tous les yeux sont rivés est sans aucun doute le regretté Heath Ledger, qui livre ici une performance phénoménale dans la peau d'un Joker anarchique et redoutable. »
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« Baignant dans une atmosphère toujours aussi sombre, mais encore plus réaliste et encore plus cérébrale sur celle de Batman Begins. Tout le film est mis en scène avec une main de fer dans un gant de velours, éclaboussé d'effets spéciaux suaves et de cascades spectaculaires… »
#badlink/
« Nolan ne se contente pas de recycler des formules gagnantes et propose un spectacle encore plus dense, encore plus délétère, encore plus grandiose. Sa seule faiblesse, ce serait de ne pas être assez long (il a beau durer environ deux heures trente, le temps passe trop vite).»
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« Sous les traits d'une œuvre policière (l'une des influences revendiquées par son auteur est Heat, il n'y a qu'à regarder la scène du braquage de banque pour s'en convaincre), The Dark Knight, Le Chevalier Noir ne se prive pas de défilés d'explosions et de courses poursuites destructrices, elles sont juste dictées par les tenants et aboutissants scénaristiques, et non le contraire. »
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