The Lone Ranger : nouveau délire pour Johnny Depp

De Jack Sparrow à Tonto, Johnny Depp confirme son penchant pour les personnages hauts en couleurs. Dans The Lone Ranger, il campe un indien… surprenant !

Après le film de pirates, place au western !

Johnny Depp et les créateurs de Pirates des Caraïbes font à nouveau équipe pour l'adaptation au cinéma de The Lone Ranger, personnage mythique de la culture populaire américaine interprété aujourd'hui par Armie Hammer, l'une des valeurs montantes d'Hollywood.

Après avoir revitalisé avec succès les films de pirates avec Pirates des Caraïbes – une saga qui a amassé plus de 3,6 milliards de dollars de recettes dans le monde – le producteur Jerry Bruckheimer et les studios Disney espèrent maintenant donner une seconde jeunesse au western.

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Quatrième adaptation au cinéma

Ils ont ainsi jeté leur dévolu sur The Lone Ranger (Le ranger solitaire), un personnage de justicier masqué né à la radio en 1933 avant de devenir entre 1949 et 1957 une série télévisée immensément populaire aux États-Unis.

Le film, sorti le 4 juillet aux États-Unis pour le week-end de la fête nationale, est attendu le 7 août 2013 en France. Il s’agit de la quatrième adaptation pour le cinéma du mythique héros et de son fidèle acolyte Tonto, un indien comanche incarné avec sa versatilité habituelle par Johnny Depp.

Ce dernier, qui n'aime rien tant que se déguiser et se maquiller, a veillé personnellement à l'aspect visuel de Tonto, s'inspirant notamment d'un tableau de Kirby Sattler pour le maquillage et l'usage d'un corbeau aux ailes déployées en guise de chapeau.

Arnie Hammer, le ranger solitaire

Le rôle-titre revient à Armie Hammer, un jeune acteur dont la cote monte à Hollywood, à l'instar de Channing Tatum et Andrew Garfield.
Mais à 26 ans, l'acteur dédoublé par la magie des effets spéciaux dans The Social network, où il interprétait les jumeaux Winklevoss, reconnaît qu'il n'avait pas une connaissance très intime du Lone Ranger.

« La seule raison pour laquelle je connaissais le Lone Ranger, c'est parce que mon père était un grand fan. Il adorait regarder les rediffusions de la série à la télé. Je l'ai vue un peu avec lui, mais je n'étais que très vaguement conscient de qui était le personnage », déclare-t-il à l'AFP.

The Lone Ranger avec Johnny Depp et Arnie Hammer

Explosions, massacres et morceaux de bravoure

Fidèle au style des productions Bruckheimer, le film survitaminé – et au budget estimé de plus de 200 millions de dollars – déborde de décors, d'explosions, de massacres et de morceaux de bravoure, pour raconter l'histoire qui a conduit John Reid à troquer son triste costume d'avocat pour le masque noir et le chapeau blanc de justicier anonyme.

Plus que la crainte de devoir incarner un personnage chéri des Américains, c'est « le sens du respect » qui a habité l'acteur. « Je sais que ce personnage représente beaucoup pour un grand nombre de gens. »

Il a ainsi adopté sans hésitation certains des traits de caractère du héros masqué, comme « le respect de la vie humaine, la répugnance à tuer quiconque, ou son code moral très strict », explique l'acteur.
Mais pour qu'il touche le public actuel – et puisse avoir suffisamment de succès auprès des jeunes, le coeur de cible de Jerry Bruckheimer – il a aussi fallu le mettre au goût du jour.

« Lutter contre l'envie de tuer quelqu'un »

Quand The lone ranger est apparu à la radio, « nous sortions juste de la Grande Dépression. Et la série télévisée est née après la fin de la Seconde Guerre mondiale, quand nous commencions la Guerre de Corée. Les gens voulaient un héros, ils voulaient pouvoir allumer la télévision et ne pas avoir peur, voir quelqu'un faire le bien, un bon héros, un bon Américain », dit-il.

« Ça ne marche pas pour le public d'aujourd'hui, qui a davantage de discernement, alors nous avons voulu le rendre plus humain. Nous lui avons donné un code moral, certes, mais il le viole plusieurs fois. Nous voulions le voir lutter contre l'envie de tuer quelqu'un ou contre quelque chose qu'il veut faire en sachant qu'il ne devrait pas », poursuit-il.

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Pour l'acteur, travailler avec Johnny Depp et le cinéaste Gore Verbinski – oscarisé pour le film d'animation Rango – a également été très formateur. « De Johnny, j'ai appris à être attentif à tout ce qui se passe autour de moi et à m'en souvenir. Et de Gore, j'ai appris qu'on peut tout faire, mais que cela peut parfois demander plus de travail que prévu. »