Mesrine : L’Ennemi Public n°1

Second volet de la biographie sur Jacques Mesrine, « Mesrine : L’ennemi public n°1 » relate les dernières années de vie du célèbre gangster français.
18 novembre 2008 -

Second volet de la biographie

MESRINE : L'Ennemi Public n°1
Origine
France
De
Jean François Richet
Durée
2h12
Avec

Vincent Cassel, Gérard Lanvin, Ludivine Sagnier, Mathieu Amalric

Sortie le 19 Novembre
Synopsis :
Second volet de la biographie sur Jacques Mesrine, « Mesrine : L’ennemi public n°1 » relate les dernières années de vie du célèbre gangster français. Vincent Cassel tient une nouvelle fois le rôle d’un homme au parcours criminel spectaculaire et qui sera traqué par toutes les polices de France jusqu'à sa mort. Après « Mesrine, l’instinct de mort », cette deuxième partie clos en beauté l’histoire singulière de Jacques Mesrine.

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La critique du film
MESRINE : L'Ennemi Public n°1

Ce second volet sur la vie de Jacques Mesrine est beaucoup plus orienté sur le divertissement pur et dur puisqu'il couvre les périodes les plus médiatisées du bandit : ses multiples évasions, ses braquages les plus démonstratifs, ses interviews à la presse alors qu'il est recherché par la police, etc. Si le premier film se montrait surprenant en dévoilant les origines du personnage, sa suite ne révèlera rien d'aussi ambitieux (à peine une scène de retrouvaille entre Mesrine père et fils, effectivement émouvante), se contentant de retracer l'histoire que nous connaissons déjà via les médias. Mesrine : L'Ennemi Public n°1

Côté casting, on retrouve Mathieu Amalric en complice glacial de Mesrine, Ludivine Sagnier dans le rôle de sa (nouvelle) promise, Samuel Le Bihan en homme de main et Olivier Gourmet en commissaire méconnaissable. Au milieu, Vincent Cassel se montre toujours aussi efficace en Mesrine, donnant une énergie et une folie à son personnage qui portera l'intégralité du film. Ce second volet manque tout de même d’audace. Le scénario et la morale passent sans transition d'une dénonciation maladroite à une glorification (involontaire ?) et si le film reste populaire au sens noble du terme, ce genre d'imperfection, de frilosité, d'absence de maîtrise du sujet et cette obligation de se sentir obligé à montrer du gros doigt que Mesrine tue et que c'est mal, casse l'aura du personnage.

Un film d'action bien moins audacieux donc, ce qui se retrouve dans sa mise en scène beaucoup plus calibrée, Richet prouvant qu'il a été à bonne école aux Etats-Unis. Du divertissement avec un grand « d » mais qui se contente pendant une majeure partie du temps de ce statut sans continuer à creuser les zones d'ombre de l'affaire. Là où le bât blesse (le plus) réside en cette soudaine prise de position par rapport au « héros », tout à coup montré sous son plus mauvais jour par la caméra et transformé en martyr lors de la dernière scène où la musique de Marco Beltrami (Hellboy) vient surligner à grand renforts de violons l'injustice de son assassinat.

Article réalisé par notre partenaire FilmActu.com

La Vidéo
MESRINE : L'Ennemi Public n°1

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