Partir en vacances juste pour dormir ? Si pour certains c’est inconcevable de « gâcher » ses jours de congé en dormant, d’autres rêvent de pouvoir le faire. Depuis quelques années, le tourisme du sommeil se développe de plus en plus, promettant des nuits de sommeil réparatrices. Voici ce qu’il en est en détail dans cet article.
Le Sleep Tourism, c’est quoi cette nouvelle tendance ?
Le Sleep Tourism, traduit en français par le tourisme du sommeil, est une tendance croissante parmi les voyageurs qui recherchent une autre façon de profiter de leurs vacances. Oubliez les visites guidées, les sorties culturelles et le rythme effréné que supposent les voyages découverte : la toute dernière tendance consiste à voyager dans des lieux qui promettent une qualité de sommeil bien supérieure à celle que vous expérimentez chez vous.
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Selon une enquête Inserm, « les Français dorment en moyenne 1h30 de moins qu’il y a 50 ans » et « 45% des 25-45 ans considèrent qu’ils dorment moins que ce dont ils ont besoin« , et la pandémie n’a pas arrangé les choses. Or, « le sommeil, c’est la santé« . Le manque de sommeil augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires ; il aurait également un impact sur nos capacités de récupération physiques et mentales.
Les hôteliers ont bien compris que leurs clients ont besoin de bien dormir, et ils n’hésitent pas à sortir le grand jeu pour ces derniers : lit connecté qui analyse le sommeil, fermeté et température du matelas personnalisables, insonorisation renforcée des chambres, lumières adaptées, etc. Certains grands hôtels vont même jusqu’à proposer de l’hypnothérapie, de la méditation ou encore les services d’un coach holistique ou d’un concierge du sommeil.
Tous ces services semblent valoir leur prix… cela nous amène à se poser la question du tarif. À quel prix pourrions-nous bénéficier de ces services ?
Le Sleep Tourism, accessible à tous ?
Rien que voyager n’est pas accessible à tout le monde… alors on se doute bien que partir en vacances juste pour mieux dormir est réservé à une élite, du moins pour le moment (on l’espère). En effet, les établissements qui offrent ce service de sommeil sont plutôt haut-de-gamme. New York, Tokyo, Genève, Londres… de plus en plus de grandes villes disposent de ce genre de chambres d’hôtel axées sur le sommeil.
De 700 euros à plus de 2 000 euros la nuit selon les villes et les établissements, on voit bien que le Sleep Tourism n’est pas accessible par tous ! Sans surprise, la clientèle cible est donc plutôt aisée. Bien que coûteux, cette forme de tourisme attire de plus en plus de personnes à la recherche de paix et de tranquillité dans un monde toujours plus bruyant et agité. Espérons qu’à l’avenir, cette forme de tourisme sera accessible à un public plus large, pour que chacun puisse en profiter.
Le Sleep Tourism, ça vaut le coup (coût) ?
On l’a vu, malgré le coût élevé, de plus en plus de personnes sont attirées par cette nouvelle forme de tourisme. Les gens cherchent à améliorer la qualité de leur sommeil pour des raisons de santé, de bien-être et de performance au travail.
Ces séjours vous promettent repos et sérénité, une véritable parenthèse dans une vie à 100 à l’heure entre le côté professionnel et le côté famille. Mais qu’en sera-t-il de votre état une fois rentré à la maison ? C’est à voir. Une amélioration temporaire de la qualité de sommeil peut ne pas être suffisante pour résoudre des problèmes de sommeil récurrents. Ne faudrait-il pas régler ses problèmes de sommeil récurrents avec un suivi médical sérieux et sur le long terme, afin de travailler sur les causes sous-jacentes de ses problèmes.
Quoiqu’il en soit, il est clair que la qualité de sommeil est une préoccupation croissante pour nous qui évoluons dans un monde toujours plus stressant. Bref, tout ce que l’on sait c’est que le business est lancé et qu’il attire de plus en plus de personnes, en tous cas celles qui peuvent se le permettre !