Sélectionner les aliments riches en protéines : comment faire le meilleur choix ?

La protéine est au cœur de tous les débats. Souvent, on ne prend pas le temps de s’y arrêter vraiment, préférant suivre le dernier régime à la mode faisant des protéines le Graal… Ou l’inverse, c’est selon. Pour tout comprendre, il faut d’abord faire un peu d’histoire, pour en déduire notre comportement alimentaire idéal.

Repas trop protéinés : attention danger !

Nous avons des intestins d’herbivores ! L’affirmation a de quoi surprendre, et pourtant, elle n’est pas le fruit d’un quelconque intégrisme végétarien. Un simple léger retour en arrière suffit à expliquer la chose de façon logique. Nos ancêtres ont vécu durant des millénaires de cueillette et de chasse. Leur bol alimentaire était donc constitué à 85% de racines, fruits puis légumes, le reste étant constitué de protéines animales. En conséquence, leurs intestins étaient longs d’environ 7 mètres, contre 1,5 mètre pour les carnivores. Et nous avons hérité de ce système digestif.

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Seulement voilà, notre alimentation a plus évolué en 70 ans qu’en 5000 ans. La part carnée en constitue désormais un pourcentage important. Nous ne sommes tout simplement pas génétiquement conçus pour ça ! Nous ne possédons pas l’enzyme indispensable à la bonne digestion de la viande : l’urase. Les produits carnés stagnent donc dans nos longs intestins d’herbivores, et forment des putrescences potentiellement toxiques. Nous produisons ainsi de l’acide urique, qui contribue à grandement acidifier notre organisme.

Des aliments riches en protéines autres que la viande

Alors, comment faire pour manger protéiné mais en réduisant sa consommation de viande ? Eh bien sachez-le, c’est tout-à-fait possible ! L’idée est d’associer des céréales avec une légumineuse, afin de disposer de l’ensemble de la chaine des acides aminés essentiels à votre organisme. Car si les protéines végétales sont généralement moins bien assimilées que les protéines animales, elles n’en sont pas moins très avantageuses et sont un complément très efficace à la réduction de sa consommation de viande.

Le quinoa est à ce titre un aliment très intéressant. Cette céréale contient un excellent taux de protéines, qu’on évalue environ à 15mg pour 100g. Et surtout, ses bienfaits ne s’arrêtent pas là. Il est riche en acides animés essentiels, mais aussi en manganèse utile à de nombreuses réactions chimiques, et qui agit en interaction avec plusieurs enzymes. De plus, le quinoa dispose d’une bonne quantité de fer. Or, une carence en fer est à l’origine d’un état de fatigue généralisé, voire d’anémie.

Les lentilles sont également d’excellentes sources de protéines, même s’il est vrai que la protéine qu’elles contiennent ne peut être assimilée aussi bien que la protéine animale. Encore une fois, la force de l’aliment est qu’il n’acidifiera pas votre organisme, et qu’en association avec une céréale comme du riz complet, vous serez parés au niveau de votre consommation journalière de protéines. À titre d’exemple et pour compléter la liste, citons le tofu, le soja, les haricots rouges, ou le brocoli.

N’hésitez pas à associer aux céréales et légumineuses des légumes verts. Leur teneur en eau et en fibres solubles vous permettra de mieux digérer des aliments comme le pois chiche ou les haricots rouges, qui ont une mauvaise réputation au niveau digestif.

De la viande bio de qualité

Attention, le propos n’est évidemment pas d’exclure toute viande de notre alimentation. Manger un bon filet de bœuf doit absolument rester un plaisir. La gastronomie française fait partie de notre patrimoine national, et l’idée n’est pas de la battre en brèche.

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Au contraire, il convient d’en faire la promotion, en incitant les consommateurs à se concentrer sur la qualité de leurs apports nutritionnels. Certes, la viande bio de qualité est plus chère. C’est un constat. Mais en mangeant moins régulièrement de viande de moins bonne qualité, on peut se permettre de mieux en manger de temps en temps !