Syndrome du coureur : décryptage et solutions pour un retour sur la bonne voie

Vous le connaissez peut-être sous le nom de TFL ou encore syndrome de l’essuie-glace. Cette blessure musculaire, certes légère, est bien connue de tous les coureurs. Elle apparaît généralement suite à un défaut de foulée, une chaussure trop usée, un kilométrage trop élevé ou la plupart du temps, suite à l’accumulation de toutes ces petites causes. Bouge pas, on va tout t’expliquer.

Le syndrome de l’essuie-glace, c’est quoi ?

Vous le savez, le corps est assez bien fait de manière générale. Il y a plein de tendons partout qui s’occupent de tout articuler, et il y en a un, particulièrement, qui part sous la face externe du genou et remonte jusqu’à la hanche. Son nom : le tenseur du Fascia Lata.

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Et ce tendon, pour des raisons multiples, comme celles évoquées en introduction de cet article, a tendance à frotter sur l’os, et à s’irriter. Parfois un peu, parfois carrément beaucoup !

C’est une tendinite dynamique, l’inflammation s’arrête quand vous ne courez pas puisque ce tendon n’est sollicité de cette façon QUE quand vous courez de manière répétitive. C’est pour cela qu’on ne le retrouve que très rarement chez les footballeurs, mais que la plupart des runners le connaissent bien.

Certains le découvrent au bout de 3 km, d’autres après 13 marathons brillamment réussis. Il n’y a pas de règle. Parfois ça arrive, c’est tout.

Heureusement pour nous, c’est probablement la blessure la plus légère à laquelle un coureur peut être confronté. Voyons donc de plus près comment on le diagnostique et comment on le soigne.

Comment je sais que j’ai une TFL ?

La douleur est assez caractéristique. Cela peut commencer par une gêne sous le genou. Au stade où cela devient une douleur vive, l’inflammation est déjà bien aiguë.

Le meilleur moyen à la moindre douleur est toujours le même : 2 jours de repos complet pour voir si la douleur persiste, et si c’est le cas, aller directement voir un médecin du sport pour tout lui expliquer.

©whitesession/ pixabay

Il saura ensuite vous aiguiller là où il faut, faire des analyses complémentaires si nécessaire, ou simplement vous prescrire une genouillère, des semelles ou je ne sais quoi qui vous aidera.

De manière générale, comment guérit-on d’une TFL ?

Commencez par prendre du repos. Il est trop souvent négligé, il faut prendre du repos pour que cette inflammation puisse guérir, pour que le corps puisse soigner votre tendon.

Rappelons ce qu’est une inflammation : votre muscle, tendon ou autre est lésé et votre corps y envoie énormément de sang, pour réparer et évacuer les déchets. Il ne faut pas nécessairement prendre des médicaments ou mettre une poche de glace, sauf indication spécifique. En effet, ces derniers diminuent l’inflammation (et la douleur, je sais…) et empêchent une guérison optimale.

Après le repos, il faudra suivre les conseils de votre médecin. Bien souvent, il vous prescrira des séances de kiné pour corriger, et des semelles chez un podologue du sport si nécessaire.

Il existe également des genouillères spéciales TFL chez la marque Zamst par exemple (plutôt efficace, j’ai les deux genoux…)

Prenez avant tout le temps de récupérer : cette blessure est (souvent) légère, et 4 à 5 semaines de repos dans une vie de coureur, ce n’est vraiment rien.

Retour d’expérience : le TFL et moi

Si je vous en parle aujourd’hui, c’est qu’en plus d’avoir lu des choses dessus, j’ai déjà récupéré d’un TFL à chaque genou. C’est plutôt « relou » mais ce sont des choses qui arrivent.

La première fois, le problème venait d’un kilométrage qui a augmenté trop rapidement, la deuxième fois, c’était aussi ça, avec en plus des chaussures qui arrivaient en fin de vie. Tout pour se faire mal quoi.

Comment je m’en suis remis ? La première fois très vite, une semaine de repos je crois, et un rendez-vous chez le podologue pour me faire des semelles adaptées.

La deuxième fois par contre, j’ai attendu la phase aiguë pour consulter et je me suis retrouvé avec 5 semaines d’arrêt, un changement de chaussures et semelles, des douleurs très vives qui me faisaient boiter et j’en passe. À la moindre gêne anormale, ne négligez pas vos symptômes et allez consulter. Si ce n’est rien tant mieux, vous repartirez l’esprit tranquille et le genou rieur !

Je pense que nous avons fait le tour concernant cette blessure classique à laquelle tous les coureurs sont un jour ou l’autre confrontés !

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