Les zones les plus touchées par les blessures
Après vous avoir présenté de façon générale les blessures musculaires, le coach sportif David Costa dresse un bilan sur les articulations les plus critiques aux blessures en musculation.
Développer sa musculature, c’est bien. Mais, il ne faut pas pour autant en oublier la préservation de ses articulations qui permettent de traduire la force produite par ses muscles hypertrophiés. Pour cela, le placement sur les mouvements de musculation doit respecter l’anatomie de l’articulation ou des articulations concernées afin de ne pas les dégrader et de solliciter au maximum les muscles. Par conséquent, au-delà de la charge mobilisée, votre placement et votre technique sont primordiaux.
Prenez soin de votre colonne
La colonne vertébrale est une zone très fragile, et ce, à ses divers étages :
– rachis cervical ;
– rachis dorsal (blessures favorisées par une attitude cyphotique : les épaules voutées sur l’avant) ;
– rachis lombo-sacré (blessures favorisées par une hyper lordose, le squat, le soulevé de terre, le rowing barre, le travail des abdominaux) ;
– les pathologies rencontrées sont : la douleur, le blocage, la discopathie, lombalgie, l’hernie discale avec ou sans sciatique et l’arthrose.
Il est important de noter qu’en haltérophilie, les sciatiques sont exceptionnelles grâce à une technique parfaitement maitrisée malgré des charges très lourdes.
L’épaule est une articulation complexe, instable et fortement sollicitée en musculation. Elle est souvent à l’origine de pathologies :
– Syndrome du bourrelet glénoïdien : douleur liée à une blessure antérieure ou non. Elle est favorisée par les mouvements au-delà de l’horizontale, les écartés, le développé couché et le travail des dorsaux ;
– acromio-claviculaire : causées par des microtraumatismes répétés ;
– coiffe des rotateurs : le sus- et le sous-épineux, le long biceps mais aussi les insertions du grand pectoral sont les plus touchés en musculation. Ce type de douleurs est favorisé par le travail du développé-couché et les écartés avec rotation, mais on les rencontre dans tous les gestes qui font travailler les épaules ;
– rupture de la coiffe des rotateurs et rupture du long biceps.
Le coude est souvent touché par des tendinites. Ces tendinites des insertions distales du biceps et triceps sont ici souvent liées à une sollicitation excessive de cette zone, notamment lors du travail des pectoraux, dorsaux, épaules et bras. Parfois sont rencontrées des épicondylites et épitrochléite principalement chez les débutants.
Concernant la hanche, les douleurs interviennent généralement lors de la pratique intensive des squats, où l’on peut aboutir à un surmenage du tenseur du fascia lata avec trochantérite et une tendinite d'insertion sur le tubercule de Gerdy. Des tendinites des adducteurs sont également souvent observées lors de la pratique des squats et lors du travail des adducteurs chez les femmes.
Le genou : les gonalgies (inflammations) sont liées principalement à la pratique du squat et du step. On observe également des tendinites quadricipitale, rotulienne et des ischios-jambiers, le syndrome rotulien (favorisé par le squat et le leg extension, d’où l’importance de limiter le mouvement du genou lors des flexions).
Le tendon d’Achille : les tendinites de ce dernier sont fréquentes chez les pratiquants de fitness, step et cardio-training.
La cheville : la plus fréquente en fitness et step est l’entorse du ligament latéral externe.
Afin de prévenir ces blessures, il est indispensable de connaitre des notions de bases relatives à l’échauffement musculaire et articulaire, à l’anatomie, à l’entrainement et à la récupération. Pour cela, n’hésitez pas à solliciter le coach David Costa qui pourra vous informer et vous conseiller sur ces notions à travers un suivi sportif personnalisé.
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