Une étude scientifique menée conjointement par des Allemands et des Suédois sur 19 941 personnes, démontre que la consommation de bière ne justifie pas à elle seule des abdominaux Kronenbourg. La consommation de bière et le « beer belly » ne sont pas forcément liés.
La panse de bière ne serait pas liée à une consommation modérée
L’étude en question a été publiée dans le très sérieux European Journal of Clinical Nutrition. Les chercheurs ont suivi pendant quatre ans 19 941 Allemands et Allemandes en prenant régulièrement les mesures de leur taille, de leur poids et de leur tour de hanches. Tous devaient faire la liste de leur consommation liquide et solide.
Les femmes ont été classées en quatre catégories : des non-buveuses de bière aux consommatrices modérées (à savoir 250 ml de bière par jour). Les hommes ont quant à eux été répartis en cinq catégories : du non-buveur de bière au gros consommateur (le consommateur modéré boit entre 500 et 1 000 ml de bière par jour).
Pas de parité pour le ventre à bière
De tout cela, il résulte que la bière ne s’arrête pas sur le ventre. Une augmentation du poids est constatée mais elle est générale et ne concerne pas seulement la bedaine. C’est l’adiposité corporelle globale qui augmente.
Il semblerait que le ventre à bière soit en fait un problème génétique qui toucherait davantage les hommes que les femmes.
Ainsi, messieurs, si vos tablettes de chocolat ont fondu et se sont noyées dans les plis, il est possible que ce soient vos gènes qui en soient responsables et non une consommation (modérée bien sûr) de bière fraîche.
La bière n’est donc peut-être pas la cause de cette redoutable panse de bière. Cela peut être dû à la génétique ou simplement au fait de trop manger et de ne pas faire assez d’exercice. Si votre poids vous préoccupe, n’hésitez pas à consulter un médecin ou un nutritionniste pour obtenir plus d’informations et trouver un régime qui vous convienne. À votre santé !