Le Cérébroscope devrait ouvrir ses portes d’ici la fin 2013
Un espace de gym cérébrale, baptisé Cérébroscope, devrait voir le jour d'ici à fin 2013 à Paris avec comme objectif de « valoriser le potentiel cérébral » de ses futurs usagers, a indiqué l'instigatrice du projet, Monique Le Poncin-Séac'h.
Une salle de gym cérébrale pour qui ?
Le Cérébroscope se présente comme un « espace de solutions contre le handicap cérébral, à la disposition de tous, pour un mieux-être cérébral quotidien à long terme et un meilleur avenir », selon une plaquette de présentation.
Le futur lieu, qui pourra recevoir jusqu'à 500 personnes par jour, s'adressera aussi bien à des jeunes en difficultés scolaires que des adultes bloqués face à une obligation de reclassement professionnel, ou bien à des personnes âgées gênées par des trous de mémoire, a expliqué Mme Le Poncin-Séac'h, lors d'une conférence de presse de présentation. Globalement, tous les hommes souhaitant améliorer leurs capacités cognitives et faire travailler leurs neurones seront évidemment les bienvenus.
Neurophysiologiste de formation, Monique Le Poncin-Séac'h a mis au point des méthodes d'évaluation pour faire le bilan des capacités cérébrales et des méthodes d'apprentissage, afin que chacun puisse « apprendre à trouver (soi)-même des solutions pour palier tout ou partie d'un handicap cérébral fonctionnel ».
Des solutions pour « réactiver le cerveau »
Il s'agit de donner des « solutions immédiates » aux personnes qui se soumettent aux tests, avec par exemple la méthode gym-cerveau pour « réactiver le cerveau » et rééduquer la mémoire, ou bien la technique « yi-cerveau » inspirée de la gestuelle de la gymnastique traditionnelle chinoise tai-chi-chuan pour « maîtriser ses comportements cognitifs ».
Le centre, qui bénéficie de l'appui d'une fédération de mutuelles, la Fnim, verra le jour au coeur de Paris, dans un endroit restant encore à déterminer. Le Cérébroscope emploiera une douzaine de personnes, dont des psychologues et orthophonistes. Il sera payant, mais partiellement remboursé par certaines mutuelles adhérentes à la Fnim. Le bilan y sera facturé 20 euros, tandis que le stage de deux jours coûtera 595 euros.