Ne dit-on pas que l’alcool est néfaste pour la santé ? Si vous avez déjà été tenté par une petite bière ou un verre de vin avant ou après l’effort, lisez ce qui suit !
Les effets psychiques de l’alcool
L’alcool engendre de nombreux effets sur le mental des sportifs. Il agit en effet sur le cerveau humain comme un euphorisant, on se sent plus détendu, plus heureux.
L’effet désinhibiteur de l’alcool peut également se traduire par un sentiment accru de confiance en soi et en ses performances, on se sent alors beaucoup plus fort. Cet effet désinhibiteur peut cependant également entrainer des manifestations de violences et d’agressivité plus importantes.
Les effets sur les performances sportives

L’alcool ralentit de la même façon les fonctions cérébrales, et notamment la capacité de concentration, le temps de réaction, la coordination et l’équilibre. Concernant la vue, il est aussi à noter que les capacités visuelles, et surtout la capacité à évaluer les distances, se trouvent fortement réduites – d’où l’importance de ne pas prendre le volant lorsque l’on a bu.
L’alcool accélère également la déshydratation, ennemie des performances sportives. Enfin, l’apport calorique de l’alcool n’est pas à négliger lorsque l’on souhaite contrôler son alimentation dans le cadre d’un programme d’activité physique.
Les effets sur la récupération
Si certains sportifs vantent parfois les mérites de la bière après l’effort, celle-ci est en réalité assez néfaste pour la récupération sportive. Elle empêche également la réhydratation et ne favorise pas le sommeil réparateur.
En bref, bien que l’alcool ne soit pas totalement à proscrire à titre occasionnel, il est déconseillé chez les sportifs et notamment en période d’entrainement. Logique, mais il n’est jamais totalement inutile de le rappeler.