On sait d’où on vient sans savoir où on va
Entre un environnement qui va mal, avec réchauffement climatique et déforestation à gogo, et des avancées technologiques toujours plus performantes mais aussi anxiogènes, l’homme moderne est en droit d’avoir peur du futur et d’appréhender les années à venir, pour lui et les générations futures. Alors, posons-nous les bonnes questions : avons-nous raison d’être méfiants vis-à-vis de l’avenir qui nous attend ou devons-nous garder foi en l’espèce humaine et ses découvertes, ses créations et ses avancées ? Vous avez quatre heures !
Quand vie privée = vie publique : les dérives d’Internet…
Facebook en ligne de mire, Internet revêt une nouvelle dimension : celle de l’exposition de la vie privée. Et même si les internautes prennent petit à petit conscience du danger de cette exposition et revoient à la baisse la diffusion de leur vie privée, les pratiques et les avancées technologiques pour « fliquer » les utilisateurs du Web se développent : reconnaissance faciale, recoupement entre tous les réseaux sociaux…
Mais étant donné que ces sites n’ont aucun intérêt à faire fuir leurs utilisateurs, on peut espérer que la tendance à l’avenir soit plutôt à un usage limité et contrôlé de ces espaces.
Le monde virtuel prend peu à peu le pas sur le monde réel, insidieusement : l’homme moderne surfe sur le Net, se connecte via son smartphone, achètent des réfrigérateurs intelligents, passent ses courses à la caisse automatique, se dotent de bracelets téléphone… Le plus insignifiant des objets devient « connecté ». Dans le monde tel qu’il est actuellement, tout est fait pour encourager les interactions virtuelles… jusqu'au détriment des interactions réelles ?
Côté environnement, il y de quoi frémir : au-delà de la préservation d’espèces animales, d’hectares de forêts, d’océans et de mers, ce qui nous touche c’est que ces bouleversements écologiques concernent directement l’humain, sa vie et celle des générations futures. La question de l’environnement est étroitement liée à celle de la santé : la multiplication des maladies respiratoires, les pesticides dans les légumes et les poissons que nous consommons, l’air vicié que l’on respire… Si l’homme a peur de l’environnement, c’est principalement parce que dans l’état actuel des choses, il menace sa propre survie. La solution ? Agir, et faire réagir… Tout un programme !