Apple Card : que penser de la carte bancaire d’Apple ?

Après le système Apple Pay, la marque à la pomme dévoile sa carte bancaire, l'Apple Card. Un produit prometteur mais pas (encore) prévu pour l'Europe.

Apple entre dans la Fintech avec l’Apple Card : une nouvelle révolution ?

Apple fait un pas supplémentaire dans le secteur de la Fintech avec sa carte bancaire Apple Card. Celle-ci sera lancée aux Etats-Unis dès l'été 2019. Elle s'appuie sur l'application Wallet avec une carte virtuelle et une carte physique en titane et surtout, un cashback très intéressant. Malheureusement, celle-ci ne devrait pas être disponible en Europe. Pas tout de suite, en tout cas…

Qu'est-ce que l'Apple Card ?

L'Apple Card, c'est une carte bancaire associée à l'iPhone et connectée à l'application Wallet. L'offre de base comprend une carte virtuelle pour payer sur Internet et à distance ainsi que la possibilité d'obtenir une carte physique (payante ?) en titane, très sobre. C'est-à-dire sans numéro, sans date, sans signature… car tout est dans l'appli.

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Elle fonctionne un peu sur le principe d'une carte Fnac ou Auchan et Apple a signé un partenariat avec Goldman Sachs aux Etats-Unis. C'est également très proche de ce que propose Revolut ou N26 mais ces banques digitales ne disposent pas de l'iPhone.

En revanche, Apple a annoncé que sa carte ne serait pas sans contact. L'Apple Card va permettre d'éviter les frais à l'étranger, de différer les prélèvements, de suivre précisément ses achats…

Un cashback qui fait toute la différence ?

Le point fort de l'Apple Card est sa fonctionnalité de cashback, baptisée Daily Cash (mais, là encore, cette dernière ne devrait pas être proposée en Europe ou alors dans des proportions revues).

En effet, Apple crédite les utilisateurs de 1% du montant des achats payés avec la carte physique aux USA ; ce crédit passe à 2 % lorsque les achats sont faits via Apple Pay et monte à 3 % quand on passe par l'Apple Store. Ces crédits semblent impossibles en Europe.
Aux Etats-Unis, la commission d'interchange est souvent supérieure à 2 % alors qu'en Europe elle est plafonnée à 0,2 % pour les cartes de débit et à 0,3 % pour les cartes de crédit. Cela signifie que, pour conserver la même offre, Apple devrait payer de sa poche ce qui ne serait pas du tout rentable. Ou bien il faudrait qu'Apple crée plusieurs versions de l'Apple Card pour s'adapter aux différents marchés.

Toutefois, Goldman Sachs, partenaire d'Apple pour cette carte bancaire, semble tout à fait disposé à étendre l'offre en dehors des Etats-Unis.

Quelques zones d'ombre autour de l'Apple Card

Il reste encore quelques incertitudes autour du nouveau produit financier d'Apple. Ainsi, les moyens d'alimenter l'Apple Card ne sont pas très clairs. Et la marque à la pomme a évoqué une solution de crédit avec des taux variant de 13,24 à 24,24 %.

La carte virtuelle serait totalement gratuite et sans frais à l'étranger mais il se pourrait que la carte physique soit payante – d'ailleurs, cette dernière, en titane, est vraiment très belle. C'est également le cas de l'interface de l'application Wallet, qui permet de suivre ses dépenses ou de les catégoriser suivant des couleurs différentes.
 
Quant à la sécurité, elle semble exemplaire puisque chaque achat est authentifié par Touch ID ou Face ID.

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Même sans être un fan inconditionnel de la firme de Cupertino, il faut reconnaître que cette Apple Card est prometteuse. Enfin, on se souviendra tout de même qu'il a fallu près de quatre ans pour que l'Apple Pay traverse l'Atlantique… Espérons que le voyage soit plus rapide cette fois !

Jennifer Bailey présente l'Apple Card lors de la keynote Apple