La fin des libertés individuelles sur le web ?
Traité désireux de réguler la propriété intellectuelle et les brevets, l'Anti-Counterfeiting Trade Agreement (ACTA) se fera au détriment de la créativité des internautes et de la neutralité du Web. Pesant gravement sur les libertés individuelles, ce traité est la source d'un soulèvement important de nombreux internautes…
Les principales implications de l'ACTA
La négociation de l’ACTA a été effectuée sans aucune transparence ; la plupart des internautes ignorent donc la totalité de son contenu. Par ailleurs, ses différentes implications demeurent également très floues, il est donc difficile de les connaître exactement.
Cependant, ce traité agit sur trois secteurs principaux : la lutte contre les contrefaçons, les brevets et les propriétés intellectuelles. Mais un gouvernement pourrait très bien censurer, voire même emprisonner sous prétexte de l'ACTA. Des systèmes de surveillance automatique pourraient même voir le jour avec ce traité, d'où le soulèvement d'une grande partie de l'Internet…
La liberté individuelle menacée
Si les pays signataires, dont la France, appliquent le traité à la lettre, les douaniers pourraient être autorisés à effectuer des fouilles sur tous les voyageurs. Ils pourraient donc fouiller les fichiers de votre ordinateur, lire vos SMS et même surveiller la musique de vos baladeurs…
Les fournisseurs d’accès à Internet seraient eux aussi mis à contribution pour surveiller le contenu que recherchent les internautes… Par ailleurs, les différents pays pourront appliquer des lois différentes. Chaque internaute devrait donc connaître les lois en vigueur dans un pays donné avant de partager de la musique, par exemple.
L'ACTA s'avère donc être un frein à l'expression personnelle et à la création d'entreprise. Un frein qui s'ajoute au projet de loi américain SOPA – en faveur des droits d'auteur et contre les contrefaçons en ligne – qui a lui aussi déjà fait de nombreux mécontents, un site comme Wikipedia ayant notamment décidé d’opérer un blackout complet et de rendre son site inaccessible toute une journée, en guise de protestation…