Surface Pro 9 et Surface Laptop 5 : on passe la 12ème chez Microsoft

Cet automne, Microsoft a présenté sa Surface Pro 9 et son Surface Laptop 5, deux machines haut de gamme qui ne ciblent pas le même public, mais qui présentent tout de même quelques similitudes comme l’écran tactile au format 3:2. Au programme cette année, un passage à la 12ème génération de processeurs Intel et quelques retouches esthétiques qui relèvent souvent de l’anecdote. Résumé de notre ressenti après quelque temps passé en leur compagnie.

Surface Pro 9 : toujours iconique ?

C’est pour beaucoup la tablette Windows la plus réussie et le device qui fournit la meilleure expérience tactile sous Windows. Cette année, la tablette qui se mue en ordinateur portable conserve les traits de la Surface Pro 8, qui inaugurait le nouveau design aux coins arrondis emprunté à la Surface ARM.

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Elle arbore un écran tactile PixelSense de 13 pouces au format 3:2 et à la définition 2,8K (2880×1920 pixels), à mi-chemin entre le Full HD et le 4K. Le gain en finesse d’affichage est visible par rapport au Full HD et cela permet de limiter le côté énergivore et gourmand en ressource d’une dalle mieux définie. L’écran se caractérise aussi par de belles spécifications que sont la luminosité (425 nits), la rafraichissement dynamique jusqu’à 120Hz, le contraste et la colorimétrie (sRGB) qui assurent un affichage de qualité sous tous les angles. Par contre, on aurait aimé voir les bordures noires plus symétriques.

Microsoft réservait jusqu’alors la couleur au clavier Surface Type Cover. Désormais, la Pro 9 arbore un châssis bleu Saphir (le modèle testé) ou Forêt, un vert doux, avec clavier assorti, en plus des traditionnels Anthracite et Platine. Enfin un peu de nouveauté de ce côté là ! Autrement, c’est le même design de tablette 2-en-1 que nous apprécions tous, y compris la béquille intégrée qui permet d’ajuster la Surface Pro de façon transparente de la position d’équerre à presque à plat. Elle est peu confortable sur les genoux mais c’est bien le seul reproche qu’on pourrait lui faire.

Côté clavier, le Type Cover « Signature » est toujours aussi confortable. Il se connecte en un geste via le port dédié et met à disposition des touches rétro-éclairées sur 3 niveaux ainsi qu’un touchpad rapide pour retrouver le curseur si familier sur Windows. Un stylet Surface Slim Pen 2 (en option 104€) permet d’enrichir l’expérience en mode tablette cette fois-ci avec son design plus fin qui facilite le rangement. Il trouve d’ailleurs place dans une encoche du Cover qui lui est dédiée, au-dessus du clavier. Astucieux.

Particularité de la Surface Pro 9, Microsoft la commercialise au choix avec les processeurs Intel de 12ème génération ou sous une déclinaison ARM, avec une version dotée de la puce Microsoft SQ3 (avec connectivité 5G). Ici, nous avons testé une configuration avec Intel Core i7-1255U (10 cœurs) et 16 Go de RAM qui nous a fait très bonne impression. Toutes les tâches du quotidien sont exécutées sans broncher et lorsqu’on lui demande un peu plus de ressources (export vidéo/photo), retouches photo), le processeur basse consommation exécute tout en se faisant discret. Bien évidemment, la SP9 n’est pas faite pour jouer ni pour des tâches de création poussées et répétées.

Autres distinctions que nous pouvons lui accorder, sa webcam 1080p est dans le haut du panier (couleurs naturelles), les haut-parleurs sonnent étonnamment bien et l’autonomie moyenne s’établit autour de 7h30 (version Intel). On trouve plus endurant sur le marché mobile mais on reste sur une moyenne honorable, et l’efficacité de la fonction Instant On (fonction de veille) qui assure un réveil instantané à tout moment apporte un vrai confort sans trop grignoter les pourcents de batterie.

Enfin, la connectique constitue le seul autre changement notable apporté au châssis de la Surface Pro, et cette fois-ci, ce n’est pas une bonne nouvelle. Les deux ports TB4 sont bien là mais la SP9 n’a plus de prise casque. C’est dans l’air du temps mais Microsoft ne fournit aucune explication à cette coupe, et aucune raison discernable – une réduction spectaculaire de l’épaisseur par exemple – pour qu’elle ait lieu sur cette version.

Surface Laptop 5 : une alternative à la Surface Pro façon ultrabook

Passons à présent au PC portable Microsoft qui vient concurrencer depuis 5 générations déjà le MacBook Air de chez Apple dans le segment haut de gamme. Un an et demi après le SL4, le Surface Laptop 5 arrive enfin, un délai qui a permis à Microsoft de peaufiner sa copie. De l’extérieur, le Surface Laptop 5 n’évolue pas énormément. Nous sommes toujours en présence d’un ultrabook au design intemporel et soigné.

On retrouve donc son boitier tout en aluminium, minimaliste et d’un seul bloc qui n’a pas perdu de sa superbe. Les finitions sont excellentes et le toucher est agréable. Le 15 pouces ne pèse que 1,5 kg pour 14,7 mm d’épaisseur, une finesse de châssis très agréable à regarder et manipuler. Le couvercle ouvre sur un très bel écran au format 3:2 et à la définition 2496×1664 px.

C’est toujours un vrai atout pour le Surface Laptop, et le tactile garde de son utilité même si on n’est pas sur un convertible. Soulignons cependant les bordures un peu épaisses à notre goût et le côté très billant de la dalle qui va refléter votre environnement dans une pièce ensoleillée, d’autant qu’on a déjà vu meilleure luminosité de l’écran (380 nits max).

Utiliser le Surface Laptop est toujours un réel plaisir grâce à son clavier qui est sans exagérer l’un des meilleurs claviers du marché, à ses haut-parleurs au son bien détaillé ou à sa webcam qui prend en charge l’authentification Windows Hello. Un coup d’œil à la caméra et votre session s’ouvre en un quart de seconde. C’est très confortable.

A l’intérieur, le Surface Laptop 5 passe lui aussi à la 12ème génération de processeur Intel, le modèle testé étant propulsé par une Intel Core i7-1265U (10 cœurs). A l’usage, les possibilités sont identiques à celles offertes par la Surface Pro 9. Rien ne lui fait peur tant qu’on ne cherche pas à battre des records sur les temps d’exécution et le fonctionnement global ne génère ni chauffe ni bruit gênant. Plus silencieux que ça, nous n’avons pas encore croisé.

Pour cette nouvelle itération, le fabricant ne propose pas de versions sous AMD. En revanche, c’est la première fois que la série dispose du Thunderbolt 4 et c’est un petit événement. Notons enfin son autonomie identique à la tablette, 7h30.

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