Quand un jouet coquin se transforme en arme de self-défense
Le 14 décembre 2016, le sex-shop du centre-ville de San Bernardino en Californie se fait attaquer par un braqueur à main armée. Mais les employés du magasin coquin ne se laissent pas faire. Ils répliquent à l'aide de sextoys jusqu'à faire fuir l'attaquant.
Un braquage inattendu
C'est à 21h45, le soir du mercredi 14 décembre, juste avant la fermeture de la boutique, qu'un homme habillé de baskets, d'un pantalon noir et d'une veste à capuche a fait irruption dans la petite boutique de sex-toys du centre-ville de San Bernardino en Californie.
Le sexshop appelé Lotions & Lace, qui vend des jouets pour adultes, ne s'attendait pas à une telle visite. L'homme, bien caché sous sa casquette, s'approche alors du comptoir et annonce sa requête : "Ceci est un hold-up, donnez-moi tout l'argent qu'il y a dans la caisse."
La vendeuse, n'y croyant pas à première vue, demande : "Vous êtes sérieux ?" C'est alors que le braqueur sort une arme de sa veste pour effrayer l'employée. Mais celle-ci se dit que quelque chose ne tourne "vraiment pas rond".
Le pistolet était un faux
La vendeuse raconte qu'elle n'a pas pris peur sur le coup. Elle se dit plutôt irritée que l'homme ait eu les nerfs de rentrer dans la boutique qu'elle gère et surveille tout au long de l'année pour venir la dérober. Après une brève observation, elle se rend vite compte que l'arme n'est pas une vraie et commence à s'énerver. Elle se dit : "Je n'ai pas le temps pour ça !"
Le braquage tourne alors vite à la dérision : les deux employées de caisse se mettent alors à empoigner tout ce qui leur vient sous les mains, soit principalement des sextoys et autres objets érotiques, et de les lancer de toute force en direction du soi-disant tireur.
Aucun dommage ni perte
Celui-ci, désemparé, ne met pas bien longtemps avant de battre en retraite et de s’enfuir du magasin sans demander son reste. Il sort par l'entrée principale et dévale la rue avant de tourner dans une ruelle avoisinante, et ce avant même l'arrivée des autorités.
Grâce à ces deux employées qui se sont comportée en héroïnes, le magasin a pu reprendre une activité normale dès le lendemain, sans compter aucun dommage physique ni perte matérielle. Voilà qui laissera à réfléchir par deux fois tous ceux qui souhaiteraient braquer des sexshops à l'avenir !