Les 10 types de sexualité devenus incontournables en 2024

Le sexe est, de loin, la chose la plus pratiquée au monde. À l’image des individus qui sont différents les uns des autres, il existe plusieurs sexualités.

Voici une sélection des 10 types de sexualité qui auront le plus d’adeptes en 2024.

1. La sexualité classique ou hétérosexualité

La sexualité se diversifie de plus en plus et n’est plus simplement l’apanage du couple constitué d’un homme et d’une femme. Aujourd’hui, on parle de plus en plus de la sexualité au pluriel. Malgré tout, la « bonne vieille sexualité », la plus répandue dans le monde, à savoir la relation entre un homme et une femme, reste de mise. Nous la qualifions ici de sexualité classique simplement parce qu’elle reste la plus pratiquée sous tous les cieux. Commune à tous les peuples, ce type de sexualité ne risque pas de disparaître en 2024.

Qui dit sexualité classique, dit sexualité vers laquelle se tourne la grande masse, sans considération de ce qui est « normal » ou pas. Les individus ayant des besoins divers, il va de soi que les pratiques liées à ce type de sexualité diffèrent aussi d’un couple à un autre. La sexualité classique n’est aucunement une sexualité monotone. Contrairement à ce que pourraient laisser penser les films pornographiques qui sont très consommés, on peut s’épanouir sexuellement sans s’adonner à des pratiques hors du commun ou nécessitant une souplesse ou une robustesse hors norme.

Êtes-vous un mordu des parties de jambes en l’air avec votre compagne ? Vous n’avez pas à déroger à vos principes avant de la faire grimper aux rideaux. Vous pouvez faire jouir une femme en 15 minutes tout en étant tout doux et un brin créatif. Pour cela, il suffit d’appréhender le corps de votre partenaire et d’être à l’écoute de ses envies.

En 2024, la sexualité classique sera encore la plus pratiquée, sans conteste. En revanche, en tant qu’adepte de la sexualité classique, il ne vous est pas interdit d’explorer de temps en temps d’autres tendances sexuelles… ni même d’inviter des sextoys dans votre couple !

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2. L’adultère

Pour la vie à deux, la fidélité est généralement érigée en une vertu à cultiver. Mais le conditionnement social des individus n’apaise pas toujours leurs besoins physiologiques. Et en matière de sexualité, il est quasiment impossible de dompter ses envies les plus ardentes. Il est scientifiquement prouvé que les hommes ont plus d’appétit sexuel que les femmes. Oui messieurs, il est normal que vous ayez le feu entre les jambes de 7 à 77 ans !

Il est démontré, par exemple, que le cerveau masculin contient de la testostérone qui favorise la production de molécules du plaisir (oxyde nitrique, dopamine, etc.). Ces molécules éveillent le désir qui se manifeste par l’érection.

C’est un fait : les hommes ont une libido plus forte que les femmes et cherchent à l’assouvir. Ce n’est donc pas en 2024 que l’adultère des hommes s’arrêtera. En revanche, navré de vous décevoir chers gentlemen, même si vous avez tendance à être infidèles, vous n’avez pas le monopole de l’adultère.

De plus en plus de femmes sont portées vers les relations sexuelles extraconjugales. Vous n’avez qu’à jeter un coup d’œil sur les sites de rencontres dédiés aux adultérins pour vous en rendre compte. Les liens du mariage n’empêchent pas ces dames de faire des gâteries avec d’autres hommes.

Déjà, il faut souligner que les raisons féminines d’être infidèles sont nombreuses. L’une des plus communes aux femmes adultérines est l’insatisfaction sexuelle. Plus d’un demi-siècle après la révolution sexuelle qui a permis la libération des mœurs chez les femmes, l’infidélité féminine n’est plus un tabou.

L’année 2024 verra, sans aucun doute, de nouveaux sites adultérins éclore pour le bonheur des époux qui voudront s’envoyer en l’air hors du cadre conjugal.

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3. L’homosexualité

Longtemps refoulée et réprimée, l’homosexualité est acceptée aujourd’hui comme une sexualité à part entière. Certes, des combats restent à gagner afin que cessent toutes les formes de discrimination contre les personnes homosexuelles en France, en Europe et ailleurs. Il faut tout de même reconnaître qu’un grand pas a été franchi en France, en l’occurrence avec la loi du 17 mai 2011 autorisant le mariage pour tous. Ainsi, l’union de personnes de même sexe est désormais célébrée officiellement dans les mairies, ce qui était difficile à imaginer il y a une décennie.

Selon le portail d’analyses statistiques Statista, chaque année, 6 000 à 7 000 mariages homosexuels ont été célébrés en France entre 2016 et 2019. La consolidation des relations entre homosexuels par le mariage légal va se perpétuer pendant les prochaines années. Toutefois, le coming out n’est pas toujours facile à effectuer. Parfois, il est suivi de harcèlement et d’intimidation de toutes sortes. Heureusement, des organisations de défense des droits des personnes homosexuelles existent et continuent d’être créées.

Le modèle de l’Association internationale des lesbiennes, des gays, des personnes bisexuelles, trans et intersexes est répliqué à petite échelle dans différentes régions du monde. On peut donc espérer que l’année 2024 soit encore meilleure que les précédentes en ce qui concerne les droits des homosexuels.

Les rencontres homosexuelles seront encore plus faciles. Les bars et boîtes de nuit gays ne manquent pas de clients. Leur activité devrait se poursuivre de plus belle et de nouveaux établissements devraient apparaître (si le confinement n’est pas de la partie !).

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4. La bisexualité

La bisexualité se manifeste par l’attirance qu’a une personne pour les personnes du sexe opposé mais également pour les personnes du même sexe. En clair, c’est la combinaison de l’hétérosexualité et de l’homosexualité.

Il s’agit d’une sexualité quelque peu ambiguë. En fait, certaines personnes estiment qu’un bisexuel est soit un hétéro curieux, soit un homo qui ne s’est pas encore fixé sur son orientation sexuelle. Fait plus étonnant encore, cette réflexion émane parfois de la communauté scientifique.

Une étude scientifique publiée en 2005 dans la revue scientifique américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) soutenait que la bisexualité masculine n’existe pas. Mais en août 2020, deux des chercheurs à l’origine de cette étude ont effectué une publication qui prend à contre-pied la première. Sur la base de nouvelles données recueillies chez 500 hommes environ, ils ont conclu que la bisexualité est présente aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

La communauté des bisexuels devrait enregistrer de nouveaux membres en 2024, puisque cette identité sexuelle est de plus en plus reconnue comme telle.

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5. La pansexualité

Sur le plan de la sexualité, des néologismes ne cessent d’être créés pour nommer des orientations sexuelles assez particulières. Au nombre de ceux-là, il y a  »pansexualité », qui dérive des mots  »pansexuel » et  »pansexualisme » apparus au début du XXe siècle.

La pansexualité est souvent confondue à la bisexualité alors qu’il s’agit d’une toute autre tendance sexuelle. Alors que la bisexualité suggère une théorie selon laquelle le genre et le sexe sont binaires, la pansexualité va au-delà de cette approche.

Celle-ci se définit comme l’attirance physique, sexuelle, affective ou romantique ressentie pour des personnes de tous bords, sans considération de leur sexe ou de leur identité sexuelle. Cette forme de sexualité intègre donc on ne peut mieux la notion de pluralité du genre et de la sexualité.
Tandis que le bisexuel est sexuellement attiré par des hommes et par des femmes, le pansexuel l’est par les hommes, les femmes, les personnes trans et les intersexes. On devrait entendre parler davantage de la pansexualité en 2024.

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6. L’échangisme

L’échangisme fait fantasmer beaucoup de personnes en couple mais elles n’osent en parler. Il consiste, pour deux couples, à échanger leurs partenaires sexuels. C’est une pratique sexuelle répandue mais dont on parle peu.

Son éclosion dans les sociétés occidentales peut s’expliquer par la propension qu’ont désormais les femmes à laisser libre cours à leurs fantasmes. L’échangisme est une tendance sexuelle qu’affectionnent particulièrement les libertins et libertines qui ne jurent que par la jouissance.

Toutefois, des couples focalisés sur la sexualité classique recourent parfois à cette pratique pour assouvir un fantasme ou rompre la monotonie. Relation de partage qui peut paraître hors norme pour les puritains, l’échangisme semble retrouver ses heures de gloire.

Les clubs échangistes en Europe n’ont rien à envier aux orgies dans la Rome antique. Ils sont pris d’assaut par des couples qui sont à la quête de nouvelles sensations et d’un élément pouvant pimenter leur sexualité devenue monotone.

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7. Le candaulisme

Le candaulisme est un type de sexualité très tendance. Il peut s’avérer bizarre pour certaines personnes, car il consiste à laisser sa femme ou son mari avoir une relation sexuelle avec autrui, sous son nez. Le mot  »candaulisme » tire son origine de l’histoire de Candaule, un roi de Lydie qui demandait à son garde d’admirer sa femme. Le candauliste éprouve du plaisir en regardant sa/son partenaire faire l’amour avec une autre personne.

Le candaulisme peut être assimilé au voyeurisme mais les deux concepts sont distincts. Le voyeurisme se manifeste par l’observation de personnes en plein acte sexuel par un individu alors qu’ils n’en savent rien. Or, lorsqu’il s’agit de candaulisme, les personnes qui copulent sont conscientes d’être observées par une autre ; ce qui peut les exciter davantage. On peut d’ailleurs aussi la rapprocher du triolisme pour les amateurs de plans à 3.

Cette pratique sexuelle est promue par des couples de libertins qui n’ont aucun problème à partager leurs partenaires avec d’autres. Il existe des sites de rencontres dédiés au candaulisme et dont l’activité ne fera qu’augmenter en 2024.

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8. Le BDSM

Le BDSM (bondage et discipline, domination et soumission, sadomasochisme) est une pratique sexuelle assez marginale. Mais il ne manque pas d’amateurs. Son principe majeur est la jouissance dans la « violence ». En effet, le BDSM consiste à faire usage, au cours de l’acte sexuel, d’accessoires tels que les menottes sexuelles, la tapette, le fouet, le collier, le harnais, les gants, la ceinture de chasteté, etc.

Aussi, des jouets sexuels sont largement utilisés par les partenaires pour varier les sensations. Pendant longtemps, les sadomasochistes ont été considérés comme des personnes ayant des problèmes psychologiques.

Le BDSM a fait l’objet de plusieurs recherches scientifiques parce qu’il semble incongru à première vue de prendre du plaisir en souffrant physiquement. L’une des études les plus récentes est celle réalisée par un collège de chercheurs de l’Université de Northern Illinois. Ses conclusions ont été publiées en mars 2013 et montrent clairement le paradoxe que présentent les relations sadomasochistes. Il en ressort que les pratiques SM influenceraient l’irrigation du cerveau, ce qui modifie l’état de conscience des adeptes du BDSM.

Les différents travaux effectués par la communauté scientifique ont fait déclasser le BDSM du rang des pathologies. Ainsi, la 5e édition du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) considère que le BDSM est une pratique sexuelle comme toute autre, qui sort simplement des habitudes. Autrement dit, les personnes qui pratiquent le bondage et le sadomasochisme ne sont pas dérangées mentalement mais restent des hédonistes particuliers.

Par ailleurs, le BDSM peut se pratiquer dans un couple, histoire de sortir des sentiers battus. L’année 2024 devrait voir naître de nouveaux sites internet où la parole des sadiques et masochistes est libérée et les clubs de BDSM accueilleront sans doute des nouveaux membres. En ferez-vous partie ?

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9. Le côte-à-côtisme

Côte-à-côtisme ou cotacotisme ! Voilà un mot créé sur mesure pour désigner une pratique sexuelle qui ne date pourtant pas d’hier. Le côte-à-côtisme consiste à avoir un ébat sexuel à côté d’un autre couple qui fait pareil. Il se pratique donc dans un espace où se trouvent deux ou plusieurs couples. Il pourrait faire penser à l’échangisme mais il se distingue de ce dernier par le fait que les couples n’interagissent pas entre eux.

Des partenaires qui ont envie de s’essayer à l’échangisme mais dont l’un appréhende la pratique peuvent commencer par le côte-à-côtisme. L’observation d’un autre couple se donnant du plaisir pourrait persuader la personne hésitante qu’il faut sauter le pas. Des parties de cotacotisme peuvent également vous permettre de découvrir des jeux érotiques pour pimenter votre vie sexuelle en vous inspirant des voisins.

En 2024, cette tendance sexuelle ne sera pas des moins pratiquée puisque les clubs échangistes acceptent aussi bien les curieux que les vétérans.

10. Le chevillage ou pegging

Un homme qui se fait pénétrer n’est pas forcément un homosexuel ! C’est l’idée principale à retenir du chevillage, une pratique qui sonne le glas du concept du mâle pénétrant. La tendance sexuelle qui consiste pour un homme à se faire pénétrer… par une femme n’est pas si nouvelle que cela. Les Romains, connus pour les libertés qu’ils se donnaient en matière de mœurs, se faisaient sodomiser dans les bordels de Pompéi par des dames.

Le pegging ou chevillage donne une autre image de la virilité masculine qui ne s’exprime plus seulement à travers l’érection et la pénétration. Avec cette pratique, l’homme se défait du jeu de rôle dans lequel la société l’a confiné pour en prendre un autre, celui du récepteur d’un objet pénétrant. La fabrication et la mise sur le marché de godemichets dédiés au chevillage a fait éclore dans une certaine mesure ce type de sexualité.

En 2024, de nouveaux sextoys destinés à stimuler le point P (l’équivalent chez l’homme du point G féminin) verront très probablement le jour. Et cette nouvelle n’est assurément pas de nature à déplaire aux messieurs qui aiment ou voudraient avoir un orgasme autre que l’orgasme pénien !

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