Sextember 2023 : êtes-vous prêt pour le mois sans porno ?

Sextember mois sans porno

Du 1er au 30 septembre 2023, se déroule la troisième édition de Sextember, le « mois sans porno ». Une opération qui cible essentiellement les jeunes (mais pas que) pour leur donner une autre vision de la sexualité, plus réaliste et moins fantasmée. C’est l’occasion pour beaucoup de se concentrer davantage sur l’amélioration de l’intimité et du sexe au sein du couple.

Un mois sans porno pour (re)découvrir le sexe autrement

On connaît tous déjà le mois sans tabac (en novembre en France). On a déjà beaucoup entendu parler du Dry January, le mois sans alcool, chaque année en janvier (comme son nom l’indique). Désormais, en septembre, vous pourrez tenter de relever un autre défi : le mois sans porno, ou Sextember.

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Initié à la base par la marque de préservatifs EDEN Gen (lancée par le laboratoire citoyen Majorelle), le mouvement vise à « démystifier les préjugés que la jeune génération peut avoir sur le sexe, en déconstruisant de manière fun et ludique les idées reçues véhiculées par la culture pornographique« . Il faut dire que plusieurs études récentes ont démontré l’impact (généralement négatif) que pouvait avoir le X sur les plus jeunes.

En 2018, un sondage OpinionWay révélait ainsi que près d’un enfant sur trois de moins de 12 ans a déjà été exposé à la pornographie. Un chiffre qui venait confirmer les résultats d’une enquête IFOP de 2017 (Les adolescents et le porno : vers une génération YouPorn ?), où l’on apprenait que :

  • un jeune sur deux affirme être tombé sur ses premiers contenus pornographiques par hasard ;
  • près d’un quart des jeunes déclarent que la pornographie a eu un impact négatif sur leur sexualité en leur donnant des complexes ;
  • 44% des jeunes ayant des rapports sexuels déclarent reproduire des pratiques qu’ils ont vues dans des vidéos pornographiques.

Puisque la vie sexuelle des jeunes hommes et femmes commence le plus souvent entre 15 et 20 ans, il paraît plus important que jamais de faire tomber les tabous et de donner des informations claires et précises à ceux qui en on besoin.

L’opération Sextember est donc l’occasion de mettre en lumière des sujets tels que la contraception, la protection contre les IST et bien sûr, le plaisir sexuel !

Personne n’est arrivé sur terre en sachant tout sur la sexualité, il faut prendre le temps, se tromper, c’est normal. On oublie que la sexualité est un apprentissage. Faire l’amour c’est inné, la sexualité, elle, s’apprend.

Docteur Gilbert Bou Jaoudé, sexologue

Comment réussir le défi du Sextember ?

Puisque le mois sans porno cible essentiellement la jeune génération (les Millenials, la « génération Z », peu importe), EDEN Gen a misé sur un dispositif essentiellement digital pour son opération Sextember.

Un site dédié a permit d’échanger avec la communauté et de répondre à toutes les questions possibles et imaginables en matière de sexe. Des films et podcasts traite évidemment du sujet, des professionnels du X étant même invités à déconstruire les mythes liés à leur profession dans le programme PornvsReality. Taille du sexe, pratiques et performances sexuelles : ce qui se passe dans les films pornos ne reflète pas la réalité !

De façon tout aussi ludique, des influenceurs ont été conviés à relayer l’opération Sextember sur TikTok via le #SextemberDefi. But du jeu : laisser libre cours à son imagination pour érotiser des scènes du quotidien. Voilà bien une façon ludique de casser bon nombre de clichés…

Enfin, chaque semaine, ceux qui avaient relevé le défi du mois sans porno pouvaient lire un journal (très) intime pour tout comprendre sur « le sexe de la vraie vie » et bien faire la distinction entre sexualité du quotidien et pornographie.

À l’heure où l’éducation sexuelle dans les collèges et lycées ne semble pas répondre aux attentes des principaux concernés, l’opération Sextember apparaît comme une excellente solution pour apprendre les bases de la sexualité.

Patience et pédagogie sont en effet nécessaires pour faire ses premiers pas sous la couette. Ensuite (et seulement ensuite), c’est la pratique qui permet de se perfectionner !

Pour les couples de longue date (ou pas forcément), ce mois de septembre apparait comme un moyen de prendre le temps d’identifier les choses qui empêchent parfois de renouer une profonde intimité (stress, fatigue, manque de communication, blocages, enfants…).

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