Quand le vélo freine le désir : découvrez les impacts insoupçonnés sur la sexualité

Depuis plusieurs décennies, de nombreuses études concernant les effets du cyclisme sur l’appareil génital masculin ont déjà été publiées, mettant en lumière les dysfonctionnements sexuels, notamment érectiles, causés par sa pratique intensive. Des chercheurs américains, en se penchant enfin sur le cyclisme féminin, ont pu prouver que les conséquences sur l’appareil féminin n’avaient rien à envier à leurs homologues mâles.

Des tests grandeur nature… en laboratoire

Ces dames ont été priées d’apporter leur propre matériel de cyclisme en laboratoire, afin que les scientifiques puissent étudier les incidences de cette activité sportive sur leur morphologie, en axant principalement les recherches sur les parties intimes, pour analyser de quelle manière le vélo peut affecter la santé et causer des dysfonctionnements gênants. Ils ont ainsi pu mettre en lumière que la forme de la selle ainsi que la hauteur du guidon étaient à l’origine de ces problèmes génitaux.

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Certaines femmes ont ressenti une diminution de la sensation, voire un engourdissement de la zone génitale, tandis que d’autres ont ressenti une gêne due à la pression de la selle. C’est pourquoi il est important d’utiliser une selle à la fois confortable et ergonomique pour le corps des femmes. En outre, les cyclistes devraient faire des pauses régulières pendant qu’elles pédalent pour permettre à leur corps de relâcher la pression et pour garder leur zone génitale en bonne santé.

Plancher pelvien et périnée en première ligne

Contrairement à d’autres sports, même intenses, le cyclisme a la particularité de faire reposer le poids du corps entièrement sur la selle. Les conséquences étant une compression dans la zone génitale des vaisseaux et nerfs sanguins. L’étude a d’ailleurs démontré que plus le guidon était bas par rapport à la selle et plus la compression était accentuée. Avec pour conséquences des engourdissements voire une diminution progressive des sensations dans cette partie pourtant cruciale.

La raison en est que le guidon ne permet pas au cycliste d’adopter une position correcte, ce qui ne lui permet pas de répartir uniformément son poids sur la selle. Il est donc essentiel de choisir une selle confortable et ergonomique, ainsi qu’une hauteur de guidon adéquate pour que le cycliste puisse maintenir une position appropriée pendant la course.

Il est également recommandé de s’asseoir correctement sur la selle, de garder le dos droit et d’être conscient de la position de son corps à tout moment. En outre, veillez à bouger de temps en temps sur la selle et à faire des pauses afin de soulager votre zone génitale. Il est également important de porter un short de cyclisme avec une bonne tenue et un chamois de bonne qualité. Enfin, le respect des limites de temps de chaque trajet est essentiel pour éviter une fatigue excessive et conserver des habitudes saines.

En suivant ces conseils simples, les cyclistes peuvent réduire considérablement le risque de blessure ou d’inconfort dans la région génitale causé par des séances de cyclisme prolongées.

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L’une des solutions avancées serait donc de remplacer les fameuses « selles à nez », responsables de cette pression sur les tissus mous génitaux… Les professionnels du cyclisme vont-ils prendre en considération ces travaux scientifiques ?