Les jeunes sont accros au sexe 2.0 !

Ce n’est pas forcément nouveau, mais les 15-24 ans sont de plus en plus nombreux à assumer une sexualité directement inspirée du porno et du web.
29 octobre 2013 - #plaisir

Quand Internet influence la sexualité des 15-24 ans

Pornographie, rencontres en ligne, et sex-tape font partie du vocabulaire, mais également des pratiques, des Français âgés de 15 à 24 ans, d'après une étude réalisée par l'Ifop pour site de rencontres CAM4.

Près d'un quart des 15-24 ans (24%) affirme avoir déjà eu des conversations de caractère érotique avec des personnes inconnues, uniquement par téléphone ou internet, et tout autant déclare être déjà sortis avec des personnes rencontrées sur des sites de rencontres ou des réseaux sociaux.

Le monde d'aujourd'hui est caractérisé par des horaires chargés et un rythme de vie effréné entre parentalité et travail. Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que même notre vie sexuelle doive p...Lire la suite

Le porno accessible sur le web

La toile facilite considérablement l'accès au porno et aux films X. Plus de la moitié des jeunes interrogées (53%) avoue avoir déjà surfé sur un site web pour visualiser des films ou des images pornographiques, dont 39% qui se sont adonnés à cette pratique à plusieurs reprises.

Si les hommes sont sans surprise de grands adeptes du porno sur internet (69%), on peut noter une forte adhésion de leurs homologues féminins (plus d'une femme sur trois).

En revanche, seule une minorité de sondés se sert des nouvelles technologies pour immortaliser son corps ou ses ébats avec son partenaire. A peine plus d'un jeune sur dix (13%) déclare s'être déjà filmé ou photographié nu ou dénudé avec un ordinateur, une caméra ou un téléphone mobile. Un chiffre qui chute à 4% pour la réalisation de photos ou de vidéos des ébats sexuels.

Banalisation des pratiques inspirées du porno

Les 15-24 ans font état de pratiques sexuelles souvent inspirées de vidéos pornographiques, de plus en plus tôt. Près d'un quart des jeunes ayant déjà eu un partenaire sexuel (24%) affirme avoir déjà testé l’éjaculation faciale, contre 35% pour la pénétration anale, 36% qui ont expérimenté la biffle (une « gifle » avec le pénis pour ceux qui ignoreraient encore) et 38% l'ingestion du sperme.

Pratiques devenues banales : la fellation ou le cunnilingus ont été testés par 79% des sondés ayant déjà eu un partenaire sexuel.

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Cette étude a été réalisée en ligne, entre le 3 et le 9 septembre 2013, auprès d'un échantillon de 1021 personnes, représentatif de la population âgée de 15 à 24 ans en France métropolitaine.