La Petite Seconde Metropolis Louis Erard x The Horophile : bienvenue dans le New York des années folles !

Ludovic - 6 septembre 2023 - #louis erard #montre #top article

Louis Erard aime s’associer à d’autres marques pour proposer des montres rares. Après Alain Silberstein et Konstantin Chaykin (entre autres), la maison suisse s’est associée à un vrai passionné d’horlogerie, The Horophile.

Le fruit de cette étonnante collaboration prend la forme de La Petite Seconde Metropolis. Cette montre, déclinée en trois variations, allie l’esthétique de l’Art déco new-yorkais à une touche contemporaine. Elle est produite en édition limitée, avec seulement 178 exemplaires disponibles sur l’ensemble des variantes.

Louis Erard The Horophile La Petite Seconde Metropolis

Louis Erard x The Horophile, une collaboration qui ne doit rien au hasard

Alors que les mauvaises langues crient à l’opportunisme pour évoquer les récentes collaborations de Swatch (avec Omega et Blancpain), les commentaires sont souvent plus élogieux dès lors qu’il s’agit de parler de celles de Louis Erard.

Ce partenariat, comme tous ceux menés par Louis Erard, est avant tout décrit comme une aventure humaine. Et cette nouvelle aventure qui nous intéresse aujourd’hui incarne la rencontre et le partage entre deux passionnés de l’horlogerie, Manuel Emch (le dirigeant de la maison suisse) et Amr Sindi, l’homme derrière le compte Instagram TheHorophile.

En fait, la naissance de leur montre Metropolis n’est qu’un aboutissement « logique », dans la mesure où le duo entretient de profonds liens d’amitié depuis 15 ans !

Trois nouvelles versions pour La Petite Seconde

Après avoir revisité à plusieurs reprises son régulateur, Louis Erard a cette fois choisi de s’intéresser à son emblématique Petite Seconde. Trois nouvelles itérations sont nées de l’association avec The Horophile, La Petite Seconde Metropolis créant en quelque sorte « une collection dans la collection ».

De façon logique, on retrouve le classique boîtier en acier de 39 mm de diamètre. La couronne portant le logo de la marque « LE » est le seul élément qui rappelle l’origine de cette montre : tout le reste est une exploration des styles, un voyage dans le temps entre les Roaring Twenties des Etats-Unis, les années 1920 européennes et notre époque contemporaine. Louis Erard et The Horophile n’hésitent pas à parler d’un nouveau style baptisé « néo déco », qui mêlerait Art déco et modernité.

Un soin tout particulier a été accordé au cadran de ces montres. A ce titre, on peut parler de la typographie des chiffres, soigneusement réinterprétés dans un style Art déco. Structurés et ajourés, ils créent un jeu de lignes sophistiqué sur le cadran. La petite seconde, quant à elle, est discrètement marquée d’un point, ajoutant une touche subtile à l’affichage. Les aiguilles n’ont pas été négligées non plus, de forme bâton « Empire » et s’inspirant de l’Empire State Building, emblème de l’Art déco. Chaque détail, des proportions aux motifs, est méticuleusement travaillé pour créer une petite skyline mobile sur le cadran, sans logo apparent.

Cadran montre Louis Erard The Horophile La Petite Seconde Metropolis

Pour animer l’ensemble, Louis Erard a glissé dans le boîtier le calibre Sellita SW261, dotée d’une masse ajourée décorée visible à travers le fond transparent et conférant 38h de réserve de marche.

Pour compléter l’esthétique de cette collection, la montre Metropolis est déclinée en trois coloris (anthracite, brun et l’incontournable saumon), chacun étant produit à 59 exemplaires, soit un total de 177 pièces. La dernière, la 178e, est un modèle unique, spécialement créé pour The Horophile.

Mouvement Louis Erard The Horophile La Petite Seconde Metropolis

Avec un prix fixé à 2300 CHF (environ 2300€), cette édition limitée de La Petite Seconde est présentée comme un « témoignage de l’importance du partage dans le monde de l’horlogerie ». Elle vient surtout agrandir la famille Louis Erard avec style et élégance, confirmant tout le bien que l’on pense de la marque établie au Noirmont.

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Ludovic

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