Comme son nom l’indique, L’Epée 1839 a été créée en… 1839. Et c’est précisément pour fêter son 185e anniversaire que la marque suisse lève le voile sur sa T35. Cette sublime horloge est inspirée par la mythique Bugatti Type 35, considérée par certains comme « la meilleure voiture de course de tous les temps ».
Produite à 400 exemplaires et déclinée dans 4 coloris différents, cette oeuvre rare est disponible à 40 000 euros environ.
Cela sonne comme une banalité, pourtant les faits sont là : les chronographes font partie des montres préférées de la gent masculine ! Basique en apparence, cette complication confère une bonne dose ...Lire la suite
L’Epée 1839 perpétue la tradition des horloges mécaniques
Lorsque L’Epée voit le jour au 19e siècle, en 1839, qui aurait pu imaginer qu’elle deviendrait une référence internationale dans l’art des horloges de table ?
Créée par August L’Epée, l’entreprise démarre en fabriquant des mouvements pour les horloges de précision. Rapidement, elle se distingue pour la qualité irréprochable de ses créations. Au fil des décennies, elle ne cesse d’innover tout en gardant un savoir-faire artisanal unique.
Bien que L’Epée 1839 ait initialement bâti sa réputation sur des pendules et des réveils mécaniques, la marque a su évoluer pour s’adapter à son époque. Aujourd’hui, elle est surtout connue pour ses collaborations avec des artistes et designers contemporains. Elle a notamment collaboré à plusieurs reprises avec MB&F, produisant des œuvres aussi surprenantes que captivantes telles que le robot Melchior, l’incroyable Arachnophobia ou la Starfleet Machine.
Que l’on pense aux sculptures cinétiques ou aux horloges de table futuristes, L’Epée 1839 a toujours su marier tradition et avant-garde. Ce n’est pas un hasard si elle a décroché le prix de l’Horloge Mécanique pour sa Time Fast II Chrome au GPHG 2023. Aujourd’hui, sa T35 ne fait pas exception, célébrant à la fois l’histoire automobile et l’expertise horlogère suisse.
La T35 n’est pas qu’une sculpture qui donne l’heure
S’inspirer de la Bugatti Type 35, c’est s’attaquer à un véritable monument de l’histoire de l’automobile. Véritable icône des courses des années 1920, cette voiture mythique a remporté plus de 1000 victoires, un record inégalé. Mais comment traduire l’essence de cette légende dans une horloge ?
Avec la T35, L’Epée 1839 a relevé le défi haut la main. Dès le premier regard, on est frappé par les courbes aérodynamiques de l’horloge, qui évoquent directement la carrosserie élégante de la Type 35. Les rayons de la roue, fidèlement reproduits, donnent à cette pièce une allure sculpturale. Mais « bien sûr », ce n’est pas simplement une pièce d’exposition. Derrière cette beauté se cache un mécanisme d’une précision impressionnante.
Au cœur de la T35 bat un mouvement mécanique à remontage manuel, conçu pour durer huit jours sans interruption. Ce mouvement, fabriqué entièrement par L’Epée, est visible à travers les parties transparentes de l’horloge, permettant aux amateurs de mécanique de contempler les rouages en action. C’est une véritable symphonie horlogère, où chaque pièce semble participer à une danse minutieusement chorégraphiée.
En plus de sa précision horlogère, la T35 rend hommage aux détails de la voiture qui l’a inspirée. Le numéro 35, gravé à plusieurs endroits, rappelle la voiture de course originale, tandis que les différents coloris – bleu, rouge, vert, et noir – reflètent les teintes emblématiques des véhicules d’époque. Un clin d’œil élégant à ceux qui partagent à la fois une passion pour l’horlogerie et l’automobile.
Enfin, L’Epée 1839 ne manque pas de dire que cette T35 est « bien plus qu’une simple sculpture kinétique qui donne l’heure ». La marque évoque même « l’accessoire ultime du parfait gentleman » pour qualifier son oeuvre d’art, notamment grâce à un détail caché : il suffit d’actionner le frein à main pour libérer le moteur V8 de l’engin et révéler un… briquet à gaz !
Produite à seulement 400 exemplaires (100 pour chaque coloris), la T35 de L’Epée 1839 s’impose comme une oeuvre rare et exclusive, réservée aux collectionneurs les plus avertis. D’autant qu’avec son prix fixé à 35 000 CHF hors taxes (soit environ 40 000 euros TTC), elle est réservée aux privilégiés qui n’auront pas peur de casser leur tirelire pour exposer cette pièce d’exception qui réunit deux mondes souvent liés, l’horlogerie de haute précision et l’univers des voitures d’exception.
