Accident ou décès : comment protéger sa famille ?

Des cotisations obligatoires aux assurances privées, le point sur le panel de solutions pour protéger sa famille en cas de décès ou d’invalidité.

Astuces pour bien s’assurer

Des cotisations obligatoires aux assurances privées, le point sur le panel de solutions pour protéger sa famille en cas de décès ou d’invalidité.

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Premier rendez-vous, premier baiser, première déclaration : nous avons tous connu ces premières fois, souvenirs marquants de nos relations passées ou présentes. Cependant, comment les Français vivent...Lire la suite

Les assurances obligatoires

Le capital décès
Le système de sécurité sociale français est ainsi fait que l’on cotise automatiquement pour une assurance décès et invalidité lorsque l’on est salarié : ce sont les cotisations que verse tout assuré social, prélevées soit sur son salaire, soit sur ses pensions.  Le capital est ouvert à l’ayant-droit dès le décès de l’assuré social. Le versement est effectué en priorité aux personnes qui étaient, au jour du décès, à la charge effective, totale et permanente de l’assuré.
Les travailleurs non salariés peuvent contracter une assurance à titre privée.
La pension d’invalidité
En cas d’invalidité, c’est une pension versée à l’assuré, de façon temporaire, censée compenser la perte de salaire. Il faut avoir perdu au moins les 2/3 de ses capacités de travail. A noter que l’invalidité doit avoir pour cause une maladie ou un accident non professionnels.
Lors de la contraction d'un prêt immobilier
Il est obligatoire de souscrire à une assurance décès – invalidité lors de la contraction d’un prêt immobilier. Elle assure le paiement des échéances en cas de :
–    décès du ou d’un des emprunteurs
–    d’invalidité définitive
–    parfois en cas d’incapacité temporaire.
Attention, il existe parfois des temps de carence (par exemple 6 moins minimum d’invalidité).
Pour un prêt contracté à deux (couple par exemple), elle peut être répartie sur les deux « têtes » à 50, 75 ou 100% de prise en charge. Les assurances facultatives

En complément, les assurés peuvent choisir de contracter des assurances privées.
L'assurance-vie
Le placement préféré des Français. Au décès de l’assuré, le capital est versé dans des conditions fiscales avantageuses. L’assuré peut aussi faire verser son capital au bout d’un certain nombre d’années s’il est toujours en vie (attention, cela occasionne des frais). Il existe deux façons de contracter une assurance-vie :
–    les assurances-vie monosupports (placement en euros) : le capital est garanti, rendement à 4% en moyenne
–    les assurances-vie multisupports : possibilité de placer sur plusieurs fonds, entraînant hausse ou baisse en fonction de la valeur des fonds.
La fiscalité dépend de l’âge de l’assuré au moment de sa mort (avant ou après 70 ans), un abattement de 150 000 euros par bénéficiaire existe (puis taxation à hauteur de 20%).

Il existe aussi l'assurance décès, qui permet un versement du capital uniquement à la mort de l’assuré.

Très appréciés aussi, les contrats obsèques ou convention obsèques pour un capital versé pour financement des frais d’obsèques.
Le prudence est de mise, comme toujours
A vérifier lors de la souscription d’une assurance vie ou assurance décès : les frais, les taux de rendement, la souplesse de versement, la fiscalité.
Lors de la souscription d’une assurance-vie ou d’une assurance-décès, n’oubliez pas de vérifier les frais, les taux de rendement, la souplesse de versement mais aussi la fiscalité. Car, en fin de compte, cela concernera tôt ou tard l’ensemble de votre famille .

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Pour en savoir plus :
Plus de renseignement sur le site de l’Assurance Maladie